La manière dont la France a vécu la seconde guerre mondiale (1940-1944).
[...] 1940) récupération d'armes - franchissement de la ligne de Démarcation - actions symboliques (manif étudiante le 11 nov à Paris) ce sont des "hommes nouveaux" et "imprévus" (Jean Moulin, préfet de Chartres, qui tente de se suicider pour ne pas avoir à signer un papier que lui impose l'occupant, est une exception) les premiers mouvements apparaissent fin 1940 en Zone non-occupée Libération Sud (1940) Combat (1941) Franc-Tireur (1942) en Zone Occupée O.C.M - Ceux de la Résistance - Libération Nord (1940) Défense de la France (1941) cette Résistance est autonome, regroupée derrière ses chefs (Henri Frenay) elle refusera longtemps de se soumettre à une autorité extérieure (De Gaulle) le cas des communistes position officielle du PCF jusqu'en mai 1941 = pas de Résistance (pacte germano-soviétique) demande de reparution officielle de l'Humanité appel à la bienveillance face à l'occupant (alignement sur Moscou - exil de Thorez) et désarroi des militants La Vie du Parti 9 de septembre 1940 déclare : "Nous devons être sans haine vis-à-vis des soldats allemands. [...]
[...] L'Épuration [K7 Les Collabos fin + photo p 325] Rechercher les coupables de collaboration mais surtout répondre à une "nécessité populaire" il y a eu beaucoup d'excès mais cela fut limité, malgré un mythe du bain de sang = environ exécutions au lieu des parfois avancés - elle a pris 2 formes: l'épuration "sauvage" = pendant l'occupation et dans les semaines de la Libération actes de Résistance (exécutions, attentats - Henriot en juin 1944) mais aussi vengeances personnelles sous couvert de Résistance 8 à 9000 morts maximum dont avant la Libération l'épuration légale = dans le cadre des tribunaux officiels plus limité dossiers instruits 6700 condamnations à mort dont 3900 par contumace 767 exécutions création d'une Haute Cour pour les dignitaires vichyssois et les collaborationnistes notoires problème = la Haute Cour est épurée à seulement (idem pour les autres administrations) le procès Pétain 25 août 1944 = quitte Vichy pour Sigmaringen via Belfort (contraint) avril 1945 = il se constitue prisonnier à Vallorbe condamné à mort - perpétuité à l'île d'Yeu - meurt en 1951 les autres Laval, Darnand, De Brinon, Hérold-Paquis, Brasillach exécutés Doriot est mitraillé par un avion alliée sur une route d'Allemagne Drieu La Rochelle se suicide Déat se réfugie dans un couvent italien et meurt en 1955 Darquier de Pellepoix = réfugié en Espagne meurt en 1983 Céline s'exile au Danemark jusqu'en 1951 condamné à 1 an de prison Bousquet = 5 ans de dégradation nationale avec sursis assassiné en 1993 beaucoup échappent à l'épuration (hauts fonctionnaires comme Papon) controverse: épuration trop brève et trop dure poursuite de ceux qui ont combattu activement la Résistance - pas les "petits", ni la collaboration économique et financière DG veut refermer la plaie = fin des prisonniers sont libérés CONCLUSION En 1940, Pétain est largement soutenu par la population Maréchalisme plus que Pétainisme (même si ) tolérance pour un régime dur parce que la situation est exceptionnelle A partir de l'été 1941, détachement progressif de la population (discours du "Vent Mauvais") elle garde confiance en la personne de Pétain elle croit moins aux vertus de la Révolution Nationale la Résistance commence à se structurer et à développer une contre- propagande Avril 1942 est un tournant dans la Collaboration (retour de Laval) radicalisation du Régime dérive dictatoriale sous la pression des "Ultras" (mais Vichy n'est pas un régime totalitaire = pas de parti unique, pas de religion d'Etat, pas d'embrigadement généralisé de la jeunesse) la population est de plus en plus mécontente (déportations - Relève puis STO privations - marché noir exactions de la Milice) Novembre 1942: après l'occupation de la zone sud, l'État Français devient une fiction il est entièrement soumis aux Allemands il est noyauté par les ultras de la collaboration = État Milicien la Résistance, éparse au début, se structure au fil du temps et s'unifie par intérêt tout en restant plurielle elle est le symbole de l'unité par delà les divergences politiques en 1945, elle permet le renouvellement des hommes politiques, les anciens s'étant nettement compromis sous Vichy (569 pour les pleins pouvoirs le 10 juillet 1940) la Résistance fut cependant largement minoritaire = l'attitude de la majorité des français n'a pas été toujours très glorieuse pendant les "années noires" beaucoup de Résistants ont été de la dernière heure (comme la police parisienne lors de l'insurrection de Paris) il n'y a que quelques dizaines de milliers de Résistants en 1940-41 ils ne sont pas plus de avant le débarquement et en 1945 - 10 à 20% sont des femmes par contre ont été fusillés sont morts au combat ont été déportés constatation après avoir largement soutenus Pétain en 1940 et l'avoir acclamé jusqu'en août 1944, les Français se donnent massivement et sans transition à De Gaulle . [...]
[...] 1942: parachutage de Jean Moulin (Max) en France dont la mission (mission Rex) est double réaliser l'unification de la Résistance Intérieure la placer sous l'autorité de De Gaulle 14 juillet 1942: naissance symbolique de la France Combattante regroupant les FFL ( hommes) et certains mouvements intérieurs (mais pas encore tous) janvier 1943 : fusion des mouvements de zone Sud dans les M.U.R 27 mai 1943: fondation du C.N.R (Conseil National de la Résistance) à Paris composé des représentants des mouvements, des partis politiques, des syndicats clandestins ils reconnaissent DG comme chef unique de toute la Résistance le CNR coordonne l'action de la Résistance sur tout le territoire le CNR demande la création d'un gouvernement provisoire présidé par DG il prépare également un projet politique pour la Libération (achevé le 15 mars 1944) 3 juin 1943: naissance du C.F.L.N (Comité Français de Libération Nationale) à Alger (nouveau siège de la France Libre) - une semaine après la naissance du CNR et le vote de sa motion c'est l'embryon d'un futur État qui devrait remplacer Vichy à la Libération dirigé par DG et Giraud, mais DG s'impose rapidement parce qu'il est soutenu par la Résistance intérieure oct. [...]
[...] 1940: 1°statut des Juifs concerne les Juifs français et étrangers se trouvant sur l'ensemble du territoire national zones) établi sans aucune pression allemande transforme les Juifs français en citoyens de seconde zone - ils sont exclus de l'administration, de la presse, du cinéma, du théâtre, de la radio - numerus clausus pour accès à l'Université et aux professions libérales décrète l'internement des juifs étrangers de la Zone Sud dans des "camps spéciaux" [carte 2 p 300] - ils rejoignent des Républicains espagnols, des Tziganes, mais ils sont les plus nombreux - ils sont en 1941, dont 5000 enfants (forte mortalité due à la faim, au manque de soins, à l'insalubrité) 29 mars 1941: création du Commissariat Général aux Questions Juives (Xavier Vallat) 2 juin 1941: statut des juifs qui renforce le exclusion des professions libérales, commerciales, artisanales et industrielles spoliation des biens juifs 18 avril 1942: retour de Laval la Collaboration policière s'accélère 2 juillet 42: accords Bousquet / Oberg - la police française arrêtera tous les juifs étrangers des 2 zones - Laval propose que les enfants de - de 16 ans (souvent nés en France et donc français) soient aussi déportés avec leurs parents 7 août 1942: Vichy commence à livrer les premiers Juifs de zone sud aux nazis les camps de transit sont vidés, les juifs étrangers sont livrés aux allemands puis déportés - juifs étrangers de la zone Sud ont été livrés aux allemands à partir du 11 novembre 1942 (invasion de la zone sud par les allemands), tous les juifs de France sont pourchassés, français et étrangers sur juifs de France ont été déportés, dont français et enfants de moins de 16 ans (2000 avaient moins de 6 ans) - seulement 2500 sont revenus vivants l'extermination des juifs n'était pas contenue dans l'idéologie Vichyssoise (pourtant antisémite) mais les juifs ont été sacrifiés sur l'autel de la collaboration pour satisfaire les Allemands les autres les Communistes (SPAC = sections de police anti-communistes) les Francs-Maçons (interdits en août 1940) les Gaullistes (De Gaulle condamné à mort par contumace) les Résistants (août 1941 = création des Sections Spéciales, tribunaux d'exception pour les juger de façon expéditive) les responsables politiques d'avant juin 1940, jugés responsables de la défaite (Blum, Daladier, Reynaud, Gamelin) procès de Riom en 1942 (stoppé sous pression allemande parce qu'il tournait à l'avantage des accusés ils leur sont livrés) II / LA COLLABORATION D'ETAT 1. [...]
[...] il pense que la survivance d'un gouvernement français sert mieux les intérêts immédiats de l'Allemagne stratégiquement, Hitler n'a besoin que du nord, plus riche et surtout proche de la GB cela permet d'utiliser le système administratif français pour le pillage économique, l'utilisation de la main-d'œuvre et le maintien de l'ordre = c'est plus efficace il préfère laisser des Français agir pour son compte car il connaît le vieux sentiment anti-allemand de la population (1870, 14-18) 2. [...]
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