Seconde Guerre mondiale, Une guerre d'extermination, État, Europe, États-Unis, Mit Brennender Sorge, Pierre Laval, Résistance, de Gaulle, militaire, génocide, Dachau, Einsatzgruppen, SS
Pour les États de l'ouest envahis, Hitler choisit soit de les annexer au territoire allemand, soit de laisser le pouvoir à des régimes alliés. Cependant, il doit administrer directement les territoires des États scandinaves, aux Pays-Bas et en Belgique, échouant à imposer la collaboration. Les territoires annexés (Autriche, majeure partie de la Pologne, États satellites (Hongrie, Roumanie et Bulgarie) pratiquent une politique de collaboration d'État, tout comme la France de Vichy. Ces pays sont certains de la victoire de l'Allemagne, qui, pour eux, instaurera une Europe nouvelle : il s'agit alors pour ces pays de trouver leur place dans cette Europe nouvelle.
[...] Admirateurs du fascisme et du nazisme, ils rêvent de créer en France un régime similaire avec un parti unique et des pratiques totalitaires. En France, Pierre Laval, qui retrouve le pouvoir grâce à Pétain, veut donner au pays une place dans l'Europe : son rôle dans l'application de la Solution finale en France est décisif. B. La Résistance La Résistance se développe rapidement à partir des premières victoires nazies : en France, elle se développe après l'appel du général de Gaulle le 18 juin 1940. [...]
[...] En Asie, les pertes chinoises sont nombreuses à 8 millions d'hommes). Les civils sont majoritaires parmi les victimes (65 du fait des bombardements, de la déportation, des sièges meurtriers (Leningrad, les ghettos). Ils sont même devenus l'enjeu du conflit : les terroriser permet de faire plier leurs gouvernants, et d'éviter l'enlisement des combats. Ainsi, en 1943, mais surtout à partir de 1944, à mesure que se développe l'action de la Résistance, les Allemands répondent par des représailles collectives contre la population civile : exécution de prisonniers dans les prisons de Limoges et de Périgueux après des attentats contre les chefs de la Gestapo (mars 1944), massacre de populations (en juin 1945, les Allemands font un millier de victimes à Oradour-sur-Glane, à la suite d'actions du maquis). [...]
[...] Après le gazage, des déportés faisant partie des sonderkommandos s'occupent d'emporter les corps dans des crématoires. Cette opération provoque la mort de nombreux juifs : ainsi, en mai 1944, à Auschwitz, 12 000 déportés sont tués par jour. Les Alliés, des organisations comme la Croix Rouge ainsi que le Vatican détiennent des informations au sujet de cette extermination massive, mais ils ne mesurent pas l'ampleur du génocide. Des réseaux de résistance ainsi que des particuliers cachent les Juifs, parvenant ainsi à en sauver de nombreux. [...]
[...] Cependant, en juillet 1942, les Juifs commencent à être déportés vers Treblinka à 7 000 habitants sont déportés quotidiennement). En outre, une unité spéciale de soldats SS, les Einsatzgruppen, doit éliminer à l'arrière du front les communistes et les juifs : ces derniers sont brûlés vifs ou fusillés au bord de fosses creusées par ceux-ci. Les victimes sont estimées à plus d'un million : ainsi, les 29 et 30 septembre 1941, 34 000 Juifs ont été abattus et jetés dans un ravin à Babi-Yar, près de Kiev. [...]
[...] La résistance civile et politique est plus importante : elle dénonce le nazisme et la collaboration, en distribuant clandestinement des journaux ou des tracts, en organisant des manifestations et en préparant les lendemains politiques de la libération. Enfin, des réseaux cachent des victimes de la répression et permettent leur évasion. Ceux qui sauvent des Juifs reçoivent après la guerre le titre de Justes. Jusqu'en 1943, la grande majorité des résistants se consacre à l'activité de propagande et de renseignements. Ensuite, du fait de la création du Service du Travail Obligatoire, de nombreux jeunes gens rejoignent les maquis en France et en Italie. [...]
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