Seconde Guerre mondiale, action de la Résistance française, Allemagne nazie, service du travail obligatoire (STO), résistance, François Mitterrand, Russie, Axe, de Gaulle, Comité Français de la Libération Nationale, Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF), Forces Françaises Libres, Waffen-SS
La Résistance naît pendant l'été 1940, d'abord comme une lutte contre l'Occupation allemande. Puis, à partir d'octobre 1940, date à laquelle Pétain annonce sa politique de Collaboration avec l'Allemagne nazie, elle lutte contre la Collaboration et contre le régime de Vichy afin de rétablir la démocratie. L'évolution générale de la guerre, avec les entrées en guerre de l'URSS et des États-Unis, ainsi que les premiers échecs de l'Axe, l'aggravation du poids de l'occupation avec l'invasion de la zone sud en novembre 1942 puis les réquisitions pour le STO en 1943, ainsi que l'essor de la Résistance détournent progressivement l'opinion du régime de Vichy.
[...] Néanmoins, la Résistance reconquiert seule le Limousin, le Toulousain et le couloir rhodanien. Cependant, les Allemands, alors qu'ils sont tenus en échec, perpétuent de sauvages massacre : lors du massacre d'Oradour-sur-Glane, un détachement de la Waffen-SS assassine tout le village (642 victimes) le 10 juin à Tulle, la 2e division SS Das Reich perpètre un massacre, peu après le débarquement en Normandie, le 9 juin 1944 : 120 habitants sont pendus, tandis que 150 personnes sont déportées à Dachau. Le 19 août, les Parisiens se mobilisent et, avec le renfort des troupes du général Leclerc (1902-1947), libèrent la capitale. [...]
[...] En effet, ce dernier a du mal à obtenir la reconnaissance des Alliés. Ce dernier et Giraud président le Comité Française de Libération nationale. Pour imposer son autorité et défendre la place de la France dans le monde, de Gaulle pousse la Résistance intérieure à s'unifier sous son autorité. Ainsi, il envoie en métropole le 1er janvier 1942 Jean Moulin, ancien préfet qui refuse d'obéir aux Allemands lors de l'occupation : ce dernier a pour mission d'unir les forces résistantes de la zone sud. [...]
[...] La Seconde Guerre mondiale : l'action de la Résistance française La Résistance naît pendant l'été 1940, d'abord comme une lutte contre l'Occupation allemande. Puis, à partir d'octobre 1940, date à laquelle Pétain annonce sa politique de Collaboration avec l'Allemagne nazie, elle lutte contre la Collaboration et contre le régime de Vichy afin de rétablir la démocratie. L'évolution générale de la guerre, avec les entrées en guerre de l'URSS et des États-Unis, ainsi que les premiers échecs de l'Axe, l'aggravation du poids de l'occupation avec l'invasion de la zone sud en novembre 1942 puis les réquisitions pour le STO en 1943, ainsi que l'essor de la Résistance détournent progressivement l'opinion du régime de Vichy. [...]
[...] Ces militants expérimentés, ayant parfois combattu en Espagne, organisent sabotages et attentats qui, en représailles, entraînent l'exécution d'otages par les Allemands. II. Le regroupement des résistances Dès l'appel du général de Gaulle, en juin 1940, quelques groupes de Français résistent contre les puissances de l'Axe. Ils sont réunis en un Conseil de défense de l'Empire en octobre 1940 à Brazzaville : ce dernier permet de légitimer l'organisation des résistants associés à De Gaulle, qui contrôle alors seulement l'AEF, Pondichéry, la Nouvelle-Calédonie et la Polynésie. Il devient le Comité national français en septembre 1941, dont le siège est à Londres. [...]
[...] Puis le 27 mai 1943, Jean Moulin crée le Conseil National de la Résistance (CNR) réunissant les partis, syndicats et mouvements résistants, appuyant tous de Gaulle : cet organe coordonne ces différentes organisations. Ces derniers veulent mobiliser la population par des tracts et des journaux clandestins. De plus, les réseaux mènent des actions de nature militaire : missions de renseignement, de sabotage de routes, de lignes téléphoniques ou des voies ferrées. L'unification se poursuit malgré l'arrestation de Jean Moulin, en juin à Caluire, et sa mort. En effet, un autre représentant de la Résistance, Pierre Brossolette (1903-1944), avait été envoyé pour unifier les mouvements de la zone occupée en 1943. [...]
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