Seconde guerre mondiale, puissances révisionnistes, Allemagne, alliés, grande alliance
La seconde guerre mondiale est l'aboutissement des prétentions impérialistes formulées diplomatiquement puis militairement, par le bloc des puissances révisionnistes.
Face a des ennemis divisés, on observe un isolationnisme américain, et une bienveillance soviétique.
1941-1942, les puissances révisionnistes obtiennent une position quasi hégémonique en Europe et dans une partie de l'Asie.
[...] Si l'Italie et le Japon subissent la loi des vainqueurs est surtout pour l'Allemagne une année zéro : outre les pertes humaines, un quart de son territoire de 1937 est perdu, l'Allemagne est occupée, divisé et mettra plus de 40 ans pour retrouver sa souveraineté intégrale. La tâche morale que représente les crimes de ses dirigeants, jugé par le tribunal de Nuremberg entre 1945 et octobre 1946 explique ce traumatisme. plus largement, l'Europe a perdu sa prééminence en faveur des plus grands. Problèmes de survie des empires coloniaux, l'Europe est divisée pour très longtemps avec la mainmise de l'URSS sur toute sa partie orientale. L'Europe reste tributaire de l'aide des États-Unis pour son économie. [...]
[...] La conférence de Téhéran réconcilie les trois grands pour leur première rencontre (1943) promesse d'ouvrir un second front, frontière de la Pologne repoussée, démembrement de l'Allemagne, mis en place une organisation internationale. En 1944 les tensions rebondissent avec la progression soviétique dans les Balkans. Les alliés pensent en termes de démocratie et Staline imposent son système au territoire qu'ils délivrent. D'où les ambiguïtés de Yalta et Potsdam. Yalta : 4 au 11 février 1945, réunit les trois grands, promesse d'élections libres, Allemagne découpée en zone d'occupation. [...]
[...] Hitler se suicide le 30 avril, il est remplacé par l'amiral de Donitz. La capitulation officielle du Reich est signée en présence des Français, le 7 mai à Reims par Jodl, puis à Berlin par Keitel. La capitulation japonaise suit celle de l'Allemagne. La conférence alliée du « Trident » mai 1943, décide que la reconquête du Pacifique se fera par le centre et par le sud-ouest. L'île d'Okinawa est envahie en avril juin mais c'est peut-être en raison du coût de cette victoire que les Américains décident de recourir à l'arme atomique, qui est larguée sur Hiroshima le 6 août et sur Nagasaki le 9 aout. [...]
[...] En France, Jean Moulin unifie les mouvements dans le conseil national de résistance (1943). La résistance est notamment une force d'appoint dans le débarquement de Normandie, et a façonné la vie politique d'après-guerre comme en France ou en Yougoslavie. Le projet de la Grande Asie japonaise échoue également : la mobilisation économique est mitigée, l'effort de rationalisation économique est insuffisant le Japon est asphyxié (action des sous-marins américains) malgré la collaboration des nationalistes locaux dans les colonies qu'ils ont récupérées. [...]
[...] Les commissaires politiques et les juifs sont exécutés massivement par les « groupes d'interventions ». Pourquoi le génocide ? L'enlisement de la compagnie de Russie fait basculer l'antisémitisme nazi dans la politique d'extermination, pour Hitler les juifs sont étroitement associés à la défaite de 1918, les premiers camps d'extermination comment ça fonctionnait à l'automne 1941. La conférence de Wannsee, le 20 juin 1942, ne sert qu'à avaliser une politique déjà entamée qui fera 6 millions morts. La résistance démontre l'efficacité et les limites de l'action clandestine : son développement par des sentiments d'humiliation nationale, de solidarité avec URSS, d'un refus d'être enrôlé dans la STO ou d'être déporté. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture