ATTENTION : un piège à éviter compte tenu du libellé du sujet, celui du plan « à tiroirs » (I. le bilan matériel, II. le bilan moral, III. le bilan politique) qui ne pourrait être qu'une suite de connaissances ne permettant pas de répondre à une problématique. (...)
[...] Dans quelle mesure le bilan annonce-t-il un monde nouveau ? La problématique. Il s'agit, à partir de votre connaissance du bilan, d'indiquer les changements intervenus ou en cours, les problèmes qui se posent et qui sont susceptibles de déboucher sur un nouvel ordre mondial sans pour autant anticiper sur la suite des évènements (ainsi, se lancer dans un développement sur la guerre froide est hors sujet dans la mesure où celle-ci n'est pas commencée en 1945 ; on doit seulement faire état de la rivalité potentielle entre deux grandes puissances en train d'émerger du conflit). [...]
[...] - elle est le seul pays à gagner des territoires (extension vers l'Ouest). - l'armée rouge, la plus importante force militaire en Europe, occupe la moitié orientale de ce continent qu'elle a libéré du nazisme. Par son intermédiaire, l'U.R.S.S. domine ces territoires et peut ainsi influencer directement leur reconstruction politique et économique. L'U.R.S.S. se pose ainsi en rival des États-Unis ; elle incarne un autre système de valeurs (exemple : adhésion sans enthousiasme à l'O.N.U., refus d'adhérer au G.A.T.T., attitude à Yalta et Postdam). [...]
[...] - manifeste la volonté de ces États de reconstruire le monde sur des bases stables pour empêcher le retour des crises et d'un conflit mondial, en favorisant leur coopération économique, une plus grande justice sociale, la tolérance, la coexistence pacifique des États pour assurer une paix durable, en défendant les droits de l'homme. - fondée sur les principes défendus par les démocraties occidentales, au premier rang desquelles les États-Unis. - mais l'O.N.U. est le reflet du nouveau rapport de force : absence des vaincus, prépondérance des cinq pays victorieux qui disposent d'un siège permanent et d'un droit de veto dans le conseil de sécurité. L'U.R.S.S. a adopté la charte de mauvaise grâce. [...]
[...] dans ses objectifs et les moyens qu'elle se donne, représente un espoir. Sa capacité d'exercer une influence sur un monde en reconstruction est cependant conditionnée par les rapports que pourront établir les cinq grands en son sein L'année 1945, marque la fin d'une époque et d'une évolution commencée avec la première guerre mondiale. L'Europe, trop affaiblie, est définitivement hors d'état d'imposer sa domination sur le monde. Elle doit céder la place à de nouvelles puissances qui émergent ou finissent d'émerger du conflit, les États-Unis et l'U.R.S.S . [...]
[...] Bien que victorieux, le Royaume-Uni n'a plus les moyens d'une politique mondiale autonome ; la France raccrochée in extremis au camp des vainqueurs est confrontée à sa reconstruction politique et matérielle, l'Allemagne n'existe plus en tant qu'État Dans son prestige en moins d'un demi-siècle elle a provoqué deux conflits mondiaux. sa “civilisation supérieure” n'a pas empêché la barbarie de se développer sur son sol. elle a dû demander par deux fois l'aide de forces extérieures et celle des peuples colonisés (aveu de faiblesse). [...]
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