Second Empire, régime impérial, Louis Napoléon Bonaparte, présidence décennale, plébiscite, République présidentielle, césarisme démocratique, prospérité économique, Europe, Empire libéral
Le Second Empire apparait comme un régime qui concilie plusieurs tendances politiques. Le régime impérial de Napoléon III faisait l'objet d'un repoussoir de la République. C'est une période sombre de l'histoire française.
Le 2 décembre, Louis Napoléon Bonaparte s'est débarrassé de l'Assemblée nationale, mais il n'est pas Empereur, il a fallu une période de rétablissement.
[...] En 1859, la France compte 9 500km de voies et en 000km exploités. Les commandes ferroviaires jouent un rôle important dans la vie économique de la France du Second Empire, car stimule le secteur métallurgique. Cela marque l'accélération de l'industrialisation. La France concurrence l'Angleterre et triomphe dans le secteur du luxe. L'Etat encourage les innovations techniques, et le 10 avril 1852 est adopté le décret cadre qui crée une branche scientifique dans l'enseignement secondaire. Napoléon III reçoit et récompense les hommes de science (comme l'astronome Le Verrier, qui a découvert Neptune par des calculs). [...]
[...] L'Empire semble alors conforté dans sa version libérale. Mais alors que la situation semble rétablie pour l'Empereur, le régime est compromis par un choc extérieur. Depuis la défaite cuisante des Autrichiens face au prussiens, l'affrontement entre la France et la Prusse parait inévitable (Napoléon espère renforcer son armée). Le Chancelier du Roi de Prusse estime qu'une confrontation armée avec la France est le meilleur moyen de réaliser l'unité allemande. Il cherche à provoquer une guerre en faisant passer la France pour l'agresseur (les Etats allemands sont assez francophiles, notamment ceux du Sud de l'Allemagne). [...]
[...] Les attributions des députés sont donc limitées (il est hostile au parlementarisme), et les corps intermédiaires sont niés. Le bonapartisme s'oppose ainsi au corporatisme des légitimistes. Périodiquement, l'homme providentiel cherche auprès de la volonté populaire une confirmation de sa légitimité au moyen du plébiscite (explique la méfiance des élites républicaines jusqu'à aujourd'hui de cette pratique, car le plébiscite fait office de repoussoir des élites républicaines). Le bonapartisme de Napoléon III constitue donc une nouvelle tentative visant à clore les ères révolutionnaires et revenir à l'ordre social. [...]
[...] L'impératrice s'accroche à sa régence, mais le 4 septembre la foule envahie le Palais Bourbon et Gambetta prononce la déchéance du régime et de la dynastie. Jules Favre se rend à l'Hôtel de Ville pour y proclamer la République. [...]
[...] Il peut faire appel au peuple en organisant un référendum. Le Président a de plus l'initiative des lois et les promulguent. Il est présent en amont et en aval dans le processus législatif. La Constitution crée un Sénat désigné comme le gardien de la Constitution : Il peut annuler les votes du corps législatif s'il les juge contraire à la religion, la morale etc. Les sénateurs sont nommés à vie, ce qui leur donne une indépendance. Le corps législatif est chargé de discuter les projets de lois, et le Président peut ajourner ou dissoudre le corps législatif s'il ne lui convient pas. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture