Histoire, entre deux guerres, urss, ue
LA RUSSIE SOVIETIQUE ET L'EUROPE DANS L'ENTRE-DEUX-GUERRES.
La révolution russe de 1917 effraie l'Europe. Il parait donc normal que la Russie, berceau du bolchevisme soit mise au ban de l'Europe et qu'elle soit séparée du reste des états européens.
Durant l'entre-deux-guerres, l'URSS est elle au ban d'une Europe qui ferait bloc contre elle ?
[...] LA RUSSIE SOVIETIQUE ET L'EUROPE DANS L'ENTRE-DEUX-GUERRES. La révolution russe de 1917 effraie l'Europe. Il parait donc normal que la Russie, berceau du bolchevisme soit mise au ban de l'Europe et qu'elle soit séparée du reste des états européens. Durant l'entre-deux-guerres, l'URSS est elle au ban d'une Europe qui ferait bloc contre elle ? I/. Dans les années 1919-1930, elle semble très isolée, mais elle n'est pas au ban. A/. De 1919 à 1921, elle parait très isolée en Europe Elle est isolée pour plusieurs raisons : Elle fait planer sur l'Europe la menace d'une révolution bolchevique, révolution qui, pour réussir doit être étendue à l'ensemble des pays industrialisés : C'est dans cette perspective qu'est signée la paix de Brest-Litovsk en mars 1918. [...]
[...] C'est dans cette même perspective que le Kominterm est crée en mars 1919 : il appelle les partis communistes à la révolution mondiale. L'Europe de 1919-1921 est secouée d'une profonde onde de choc : la Hongrie est proclamée communiste le 21 mars 1919 par Béla Kun, après un renversement du pouvoir en place. A la fin de la grande guerre, elle est toujours en conflit avec la Roumanie, à cause de la Bessarabie, avec la Finlande qui estime à avoir des droits sur la Carélie occidentale, et avec la Pologne, parce qu'elle refuse de reconnaître la ligne « Curzon » (le 14 août 1920, l'offensive russe menace Varsovie). [...]
[...] Staline traite donc parallèlement avec l'Allemagne. Molotov remplace Litvinov le 3 mai, début juin, le gouvernement reçoit une offre allemande de négociation, enfin le 23 août 1939, un pacte de non agression est signée entre l'Allemagne et l'URSS avec une annexe secrète : le partage de la Pologne entre les deux partenaires. Le gouvernement hitlérien se pose dès l'origine en ennemi mortel du communisme, mais : les négociations entre puissances occidentales et URSS établiraient un rapport de force qui empêcherait le führer de mener son plan d'action contre la Pologne. [...]
[...] Cela conduit à la rupture, trois mois après, des relations diplomatiques d'avec l'URSS. Concernant la France, les tentatives de rapprochement avec l'URSS buttent, en février 1926, sur la question des emprunts russes, tandis qu'en juin 1926 un traité d'alliance avec la Roumanie (qui est en conflit avec l'URSS). Enfin, l'Allemagne signe les accords de Locarno en 1925, et rentre dans un « front commun des puissances occidentales ». L'URSS réagit pour éviter l'isolement et cherche à élargir la politique de Rapallo : L'URSS voudrait obtenir la neutralité de l'Allemagne en cas de guerre, seulement le gouvernement allemand s'apprête à rentrer dans la SDN. [...]
[...] En revanche, la France met pour condition à ce rapprochement la reconnaissance des dettes. Après l'élection du bloc des gauches en mai 1924, la France est prête à reconsidérer sa position. Pour ce qui est de la reconnaissance politique : Elle est d'abord le fait de l'Allemagne dans le cadre des accords de Rapallo du 16 avril 1922. Elle souhaite se rapprocher pour des raisons économiques et stratégiques (fabrication d'armes), ainsi que politiques (démontrer qu'elle est capable d'une initiative diplomatique), et peut-être parce qu'elle espère un nouveau partage de la Pologne. [...]
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