Il est nécessaire d'insister avant toute chose, sur un point, le Royaume-Uni n'existe qu'à partir de 1922, aussi parler de l'Histoire du Royaume-Uni témoigne d'une certaine incohérence avant cette date, il est préférable et surtout plus correct de parler des iles britanniques, le Royaume-Uni étant, comme on peut le constater, une création récente (...)
[...] Les romains allaient pouvoir se servir de ces divisions pour mener leur conquête. II/ Les iles britanniques sous le joug romain Les romains qui abordèrent les rivages de ces iles britanniques, entraient dans des territoires prospères mais divisés : aucune unité ne les caractérisait, ni politique, ni culturelle. Tel était la réalité des peuplements celtes dans ces iles tout comme sur le continent, leur seule unité était linguistique : les peuples celtes parlaient tous une langue d'origine indoeuropéenne. Pour Rome, il était simple d'utiliser cette faiblesse pour élargir son empire et imposer sa vision du monde. [...]
[...] A deux reprises dans leur histoire, les iles britanniques vont connaître des invasions romaines, la première au premier siècle avant notre ère, avec Jules César, qui venait chercher la gloire militaire dont il avait besoin pour se hisser à la plus haute fonction de la République Romaine et la seconde au premier siècle, sous l'Empereur Claude. C'est cette deuxième invasion qui va marquer la romanisation de ces territoires. Il n'y avait pas alors un peuple britannique, mais différents peuplements qui avaient tous une origine celte. Les iles britanniques étaient des territoires divisés en royaumes et en tribus, comme l'étaient tous les peuples d'origine celte, notamment ceux qui peuplaient alors la future Gaule. [...]
[...] C'est à cet endroit que l'Empereur Hadrien fit ériger une muraille, le mur d'Hadrien dont subsistent quelques vestiges. Rome n'ira pas plus loin, le mur d'Hadrien marquait la frontière physique de l'Empire romain. Nous sommes alors en l'an 122 de notre ère et l'expansion romaine a pris fin. L'Irlande reste une terre de résistance, jamais Rome ne put y imposer son modèle politique et de civilisation. C'est en Irlande que l'héritage celte perdure. Pendant deux siècles, la Britannia connaît une période de paix et de prospérité : la pax romana. [...]
[...] Lorsqu'il arrive à Londres, les nobles ne résistent que peu de temps avant d'abandonner et de reconnaître Guillaume comme le nouveau souverain d'Angleterre. Guillaume est couronné à Westminster, une nouvelle ère débute. [...]
[...] Bien avant que Jules César et l'Empereur Claude ne s'intéressent à ces terres prospères, les iles britanniques étaient connues des auteurs anciens, sous le nom d'Albion, un peu plus tard elles porteront le nom de Brettani et Jules César leur donnera un nouveau nom, celui de Britannia. Comme on peut le constater, les romains en choisissant de conquérir les iles britanniques sont loin de s'engager en terre inconnue. Les iles britanniques sont des territoires prospères dès l'Antiquité. Les textes des auteurs anciens traitant de ces terres connues sous le nom d'Albion, au quatrième siècle avant notre ère, témoignent de leur prospérité. [...]
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