Révolution industrielle, condition ouvrière, révolution agricole, Napoléon III, mesures sociales, marchandage, travail des enfants, création des SARL, société en commandité, industrie française, concurrence britannique
Il faut trouver un moyen de produire plus de nourritures avec moins de bras, pour que ces derniers soient destinés à l'industrie. Les révolutions ne sont pas des phénomènes conscients. Cette révolution passe par des changements qui sont irréversibles et irrémédiables. Au 20e siècle, on a utilisé le terme révolution industrielle pour le coller sur les transformations agricoles. La révolution agricole est un phénomène inconscient, mais c'est un phénomène conscient à la fois. On a des décisions qui sont prises consciemment qui entraînent la révolution industrielle.
C'est le moment où l'idéologie libérale fonctionne parfaitement ; la somme des intérêts particuliers fait le bien commun. Le problème de l'agriculture est un problème chimique de base. L'urgence est de manger et pour cela on produit du pain. L'énergie qu'il y a dans le pain vient de la farine, des grains et donc de la terre. Plus le pain est nourrissant, plus il y a d'énergie et donc le sol est épuisé. On va alors essayer de faire des céréales suffisamment nourrissantes, mais qui n'épuisent pas la terre.
[...] Sur le textile, on atteint 10,5 ouvriers. Dans la région de Rouen, le nombre moyen d'ouvrier dans le textile est de 56 tandis que dans le nord on compte environ 130 ouvriers et 300 en Alsace (Record par l'entreprise Dolfuss-Mieg avec 3000 ouvriers). On protège l'industrie française de la concurrence britannique (droit de douane imposé sur les produits britannique est de 100%) avec le protectionnisme. On ne se modernise pas et on prend du retard : Napoléon III dans le cadre d'un libre-échange, d'ultra-libéralisme et de liberté totale, il signe un traité de libre-échange avec la Grande Bretagne. [...]
[...] La production agricole augmente plus vite que la population donc on va pouvoir la nourrir. Elle augmente autant quantativement qu'en qualité. A partir des années 1850, on ne meurt plus de faim en masse en France autres productions symboliques de l'agriculture : ✓ La vigne et donc très forte augmentation de la production de vin. L'augmentation d'exportation de vin est signe de bonne santé car boire de l'eau au XIX c'est du suicide car il n'y pas de d'égouts. ✓ Augmentation de l'élevage de porcs. [...]
[...] On ne va plus jamais améliorer le système car la source d'énergie est l'ouvrier. Si on veut l'améliorer, il faudrait séparer l'ouvrier de la source d'énergie. Au 18ème siècle, on commence à installer des manufactures le long des rivières avec un moulin à eau qui va faire tourner les métiers à filer. Il faudrait trouver une source d'énergie que l'on pourrait contrôler et qui serait fiable. • Machine à vapeur : Jusqu'en 1760, un anglais a réussi à faire une machine à tisser (Machine de Watt). [...]
[...] L'urgence est de manger et pour cela on produit du pain. L'énergie qu'il y a dans le pain vient de la farine, des grains et donc de la terre. Plus le pain est nourrissant, plus il y a d'énergie et donc le sol est épuisé. On va alors essayer des faire des céréales suffisamment nourrissantes mais qui n'épuisent pas la terre. Depuis le Moyen-âge, le champ des paysans sont divisés en 3 : 1/3 de céréales, 1/3 de Jachère, et 1/3 d'autres choses. [...]
[...] • Charbon : Pour produire de la vapeur on va travailler au charbon de bois. Plus j'ai de machine à vapeur, plus j'ai besoin de charbon, donc cela est problématique. • Chemin de fer : L'anglais Stephenson est le premier à réussir à transporter du charbon sur des rails avec la machine à vapeur en 1825 (invention du chemin de fer). • Acier : Invention de l'acier en 1860 par Bessemer. L'acier c'est souple donc plus facile à courber et plus solide/ résistant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture