Révolution française, tournant, aboutissements, droits de l'hommes, Citoyenneté, moment républicain, République démocratique, Refondation thermidorienne
1789
Février-avril : Rédaction des doléances. Élection des députés. Révolte paysanne et urbaine.
27 avril : émeute Réveillon au faubourg St Antoine/
Émeute très grave contre le fabricant de papier peint Réveillon, connu pour demander un travail très dur, casser les grèves... Ce jour-là il siège à l'assemblée électorale de Paris. Les 27 et 28 avril, des milliers de manifestants descendent dans les rues en portant l'effigie de Réveillon. Après un simulacre de jugement, l'effigie est pendue et on finit par piller la maison de Réveillon. Les soldats du roi tirent : plus de 300 morts. Il faut attendre la révolution conduite par les fédérés et les Sans-culotte parisiens (10 août 1790) pour revoir à Paris une journée aussi sanglante.
[...] Thiers-État : on se réunit devant les Eglises, on vote par corps de métier/quartier : à Paris, il y a 600 districts. Ce sont les chefs de feux qui votent, à pars dans les grandes villes : cens. Le vote est un privilège réglé par la coutume. Circonscription de base : district/ Paris 48 sections. Election : système à 2 niveaux : juge de Paix et élus municipaux sont élus au 1er tour. II- Participer à la sociabilité révolutionnaire Société politique : associations qui surgissent spontanément dans les grandes villes. [...]
[...] Les Montagnards et Robes' s'opposent et proposent un contre-projet le 24 avril 93. La peine de mort menace à présent quiconque proposerait de faire passer la loi agraire pour le partage des richesses des propriétaires. Or pour Robespierre la disparité des richesses est disproportionnée. La propriété est une institution sociale et de ce fait la société a le droit de réduire la propriété sur des bases morales. En effet il faut prendre en compte le droit réciproque : la liberté de chacun ne doit pas aller contre celle de l'autre. [...]
[...] Plus de corporations, jurandes ou maîtrises qui entravent l'initiative du commerçant ou de l'industriel. Loi Allarde(2 mars 91) : tire un trait sur l'organisation ancienne des métiers. Loi Le Chapelier (14 juin) la complète. Renouvelle interdiction des coalition ouvières c-à-d des grèves. Loi martiale : autorisation de tirer sue les rassemblement de plus de 5 personnes qui ne se seraient pas séparé après 3 sommations d'usage. On veut mettre fin à la Révolution, à la conquête de liberté. Les honnêtes gens veulent jouir des bénéfices de la révolution. [...]
[...] La Rév est terminée. 1er oct 91 : l'Assemblé législative qui remplace la Constituante se réunit. Robes a fait voter pour le retour de constitution Assemblée patriote, fav à la Révolution, la majorité se rapproche des Feuillants (droite). Évolution importante de la législative : marche vers la guerre août 90 : Lz roi de Prusse et l'Emp se réunisse à Pillnitz et signent une déclaration : la Rév fr= danger pour l'Europe. De petits groupes armés sur les frontières sont soutenus par les autrichiens. [...]
[...] Se voulant à l'origine auxiliaire de l'Assemblée nationale, le club ne tarda pas à devenir un contre-pouvoir. C'était l'assemblée du peuple, où se conquérait la légitimité, où se réglaient les conflits de pouvoir. Tous ceux qui exercèrent successivement le pouvoir, de Mirabeau et Barnave à Brissot et Robespierre, prirent leur essor aux jacobins. Sous la Terreur, le mouvement jacobin perdit son caractère initial pour devenir le bras séculier du Gouvernement révolutionnaire. Après le 9 Thermidor, le réseau fut peu à peu démantelé, et le club parisien fermé le 12 novembre 1794. [...]
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