Révolution française, Empire, nation, Terreur, Napoléon Bonaparte, Consulat, suffrage universel masculin, coup d'Etat, jacobinisme, suffrage censitaire, séparation des pouvoirs, convention thermidorienne, Robespierre
En 1789, la France entre dans une décennie de bouleversements politiques marquée par l'abolition de la monarchie et la proclamation de la République, qui elle est confrontée à de vives oppositions intérieures et extérieures. À partir de 1799, Napoléon Bonaparte rétablit l'ordre et instaure le Consulat : il consolide certains appuis de la Révolution, pose les bases d'une France moderne, mais il accapare le pouvoir et reprend la guerre en Europe afin de construire un vaste Empire.
[...] Les suspects sont libérés et on élabore une nouvelle constitution qui donne naissance au Directoire. La République est conservée, mais par méfiance vis-à-vis du peuple, le suffrage censitaire est rétabli. On assiste alors à une séparation des pouvoirs. Le pouvoir exécutif est composé par le Directoire. Le pouvoir législatif est confié entre les mains de deux chambres élues au suffrage censitaire : le conseil des 500, qui propose les lois, le Conseil des Anciens, qui les vote. Le Directoire entre en fonction fin octobre 1795. [...]
[...] Le 21 septembre, la Convention vote à l'unanimité l'abolition de la monarchie. Le 22 septembre 1792 est proclamé la Première République. La République dans la tourmente (1792-1799) Les débuts de la République : la convention girondine Plusieurs groupes politiques sont élus : les Girondins, la Plaine et les Montagnards. Les Girondins sont des républicains modérés qui ne sont pas favorables à la mort du roi, à l'inverse des Montagnards. La Convention vote la mort du roi lors de son procès (Plaine et Montagnards) qui est guillotiné en place publique le 21 janvier 1793. [...]
[...] Profitant de cet affaiblissement, les Européens organisent une nouvelle coalition de souverains. L'empereur connait une défaite en 1813 à Leipzig. La France est envahie, et le 6 avril 1814, Napoléon abdique au château de Fontainebleau. Il se retire sur l'ile d'Elbe, et le même jour, la monarchie est restaurée. Le Comte de Provence, frère de Louis XVI, devient Louis XVII. Le 1er mars 1815, Bonaparte retourne en France avec 800 hommes. Le roi prend la fuite et l'Autriche, la Prusse ainsi que le Royaume-Uni relancent la guerre pour arriver à la défaite de Waterloo de l'ancien empereur. [...]
[...] La police voit ses moyens renforcés et une police politique créée, dirigée par un ancien Montagnard. Il met en place un système de censure, qui fait taire les opposants. En 1800, la liberté de la presse est supprimée. L'emprise des entreprises sur les ouvriers est aussi renforcée avec le livret ouvrier. C'est un outil de contrôle du peuple. Néanmoins, la modernisation économique et sociale de la France est bien réelle et permet de favoriser la stabilité et la prospérité du pays. [...]
[...] Bonaparte est le premier consul, ayant un rôle prépondérant. Il nomme les membres des assemblées par des manipulations diverses et a recourt au plébiscite pour gouverner. Le pouvoir législatif est morcelé entre quatre assemblées, qu'il arrive à contrôler en leur retirant leur importance. En 1802, il se fait nommer consul à vie par plébiscite. En 1804, il se proclame Empereur. C'est le retour de la monarchie. Le 2 décembre 1804, un sacre est organisé à Notre-Dame de Paris avec le Pape. [...]
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