Citoyenneté républicaine, processus d'acculturation, catéchismes républicains, abolition de l'esclavage, Diderot, représentants du Tiers-Etat, insurrection, abolition de la féodalité
La citoyenneté processus est une construction par l'éducation, au cœur de la construction des régimes contemporains. C'est aussi un processus d'acculturation, donc il y a un choc des temporalités : Révolution = rupture et violence constitutive, et le temps joue contre la Révolution. On a donc trois mouvements qui se forment suite à celle-ci :
- Ceux qui veulent la stabiliser pour fonder un ordre politique nouveau et immédiat
- Forces sociales qui profitent de cette dynamique pour dire que le processus révolutionnaire n'est pas terminé tant que les revendications ne sont pas toutes acquises
[...] Elle avait deux dimensions : égalité citoyenne, dimension sociale et morale dans la citoyenneté ; elle devait conférer un état de bonheur commun. Le citoyen doit rechercher le bonheur d'après une dimension morale, selon une éthique citoyenne. 2e élément, question de la protection du travail. Droit au travail. Aussi droit à la protection sociale, il renvoie à la réciprocité du citoyen. Article 18 : un homme ne peut se vendre ni être vendu. Pacte de travail, il n'y a plus de domestiques qui sont intégrés dans la citoyenneté. Supprime l'esclavage. Article 25 : souveraineté réside dans le peuple. [...]
[...] Sorte de perversion du contrat social. Que faire pour ceux qui ne peuvent s'exprimer en toute liberté, ils sont exclus par la faute de leur incapacité, ignorance, il faut être habile pour être citoyen. Peur sociale se traduit par l'exclusion des plus pauvres, et autre dynamique avec le pari d'une citoyenneté nouvelle capacitaire. La souveraineté réside dans les citoyens, qui eux-mêmes ne représentent pas toute la nation. Inversion par rapport à la logique de 91 et 93 qui permet de comprendre les formes de régression dans l'égalité des uns et des autres constitués par le code civil de 1804. [...]
[...] Décident de rédiger une nouvelle constitution, la plus longue de toute. Article 8 : définition restrictive de la citoyenneté, dans un sens social car elle il faut payer une contribution directe foncière ou personnelle. Elle la calibre à son exercice politique, est citoyen celui qui exerce des droits politiques. Habilité politique, pas de distinction entre citoyen passif et actif, élargissement de la base des participants des hommes, durcissement pour accéder aux assemblées électorales. Il se définit par son genre : homme né et résidant en France. [...]
[...] La femme donne à son mari étranger la citoyenneté. Article 16 : se dévoile une nouvelle forme de citoyenneté. Crée un clivage social, n'en demeure pas moins qu'un projet républicain existe. Constitution capacitaire ou méritocratique : définie dans l'article, on doit savoir lire et écrire, à partir de l'an 12 (1804) sera valide. Essentiel dans le programme, conscience des hommes qui construisent la république pour retomber dans la terreur, repose différemment le socle républicain, pas construit sur une démocratie immédiate et directe car incontrôlable dans le climat de guerre civile en France la terreur blanche, massacre d'anciens jacobins), on la construit sur la perfectibilité citoyenne. [...]
[...] Le débat a lieu très tôt, on peut dire qu'il nait en juin 89. Le citoyen passif est celui qui dépend économiquement de quelqu'un n'est pas libre : la femme, le domestique, le pauvre Question de l'infra citoyenneté juillet 89 : l'abbé Sieyès écrit que tout le monde a le droit d'être passif mais protégés. Il parle des femmes, enfants, étrangers, mais ceux-ci ne doivent pas forcément avoir un rôle à jouer dans la politique. Les actifs sont les vrais citoyens : pour être actif il faut avoir 25 ans, être né en France, payer une contribution au royaume égale à trois journées de travail au moins. [...]
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