Présentation chronologique de la Révolution française, suivie d'une présentation des conséquences du règne de Napoléon.
[...] Bonaparte renoue aussi avec l'œuvre de la monarchie en renforçant la centralisation et le rôle de l'administration. Il a ainsi jeté les bases de l'Etat qui resteront en place jusqu'au XXe siècle. Le principe électif, d'esprit révolutionnaire, est remplacé par la nomination, d'esprit monarchique, pour les maires et les conseils de départements mais aussi les juges. Le triomphe de la monarchie La bourgeoisie forme désormais l'essentiel du personnel politique, des cadres de l'administration et de l'armée. Elle domine la vie locale, dans les villes comme dans les campagnes, car elle a acheté la plus grande partie des terres confisquées au clergé et aux émigrés. [...]
[...] C'est la révolution politique. Le renversement de l'ordre social Cependant, Louis XVI tente encore de faire reculer l'Assemblée en concentrant une armée autour de Versailles. Le peuple de Paris se soulève alors pour soutenir l'Assemblée : il crée une municipalité et lève une milice, la Garde Nationale, commandée par Lafayette. Pour s'armer, les parisiens prennent le 14 juillet la Bastille, une prison où se trouvent des munitions, mais qui est aussi le symbole de la monarchie. Les villes de province se révoltent à leur tour : c'est la révolution populaire. [...]
[...] Une nouvelle Constitution établit le Directoire (octobre 1795). Le pouvoir exécutif est réparti entre cinq directeurs, pour éviter toute dictature. Le pouvoir législatif est confié à deux conseils, élus au suffrage censitaire et renouvelés par tiers chaque année : les Thermidoriens ont limité la démocratie, et réservé le pouvoir à la bourgeoisie formée de riches propriétaires. Un régime instable Mais le Directoire est contesté de toutes parts. A gauche, Jacobins et idéaux démocratiques ont conservé une grande influence. Des extrémistes attaquent les riches et réclament l'égalité. [...]
[...] Mais l'avenir de la Révolution divise les Conventionnels. Les Montagnards, avec Danton et Robespierre, soutenus par les sans-culottes, veulent la démocratie. Les Girondins souhaitent une république bourgeoise et modérée. Entre les deux, la Plaine reste, un temps, incertaine. Les Montagnards convainquent la Plaine de voter avec eux la condamnation du roi, contre l'avis des Girondins. Le roi est exécuté le 21 janvier 1793. Quelques mois pus tard, le 2 juin, les Girondins, accusés de trahir la Révolution, sont arrêtés : les Montagnards, et surtout les plus influents d'entre eux, les Jacobins, sont les maîtres de la Convention. [...]
[...] La guerre continue et exige toujours plus d'argent. Or, l'économie est ruinée : les assignats, la monnaie émise par le gouvernement, ne valent plus rien ; les prix augmentent et la misère du peuple s'accroît, alors que la corruption règne à Paris. Malgré quelques réformes, le Directoire est complètement déconsidéré. Le coup d'Etat du 18 Brumaire En 1799, seul un régime plus fort parait capable de rétablir l'ordre et de gagner la guerre, tout en préservant les acquis de la Révolution. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture