Elle est tout d'abord dominée par les Girondins et ne souhaite pas de retour à l'ancien régime. Le 21 septembre 1792, la monarchie est abolie au profit de la République. Les Girondins en bons juristes veulent le procès du roi. Il est condamné et exécuté le 21 janvier 1793. Ce phénomène est interprété comme une guerre aux rois d'Europe. Sa mort casse la France en deux : celle qui avance et celle qui regrette. Ce fossé n'a jamais été comblé. D'où une réponse militaire à la crise qui se traduit par la levée de 300 000 hommes au printemps 1793. C'est l'Appel à la nation alors que l'Ouest de la France rentre en opposition avec les décisions de Paris : c'est le début de la guerre de Vendée. Il y a donc un double fossé, intérieur et extérieur. Les Girondins vont être accusés de faiblesse par les Ultras (Montagnards) qui seront arrêtés et exécutés début juin 1792 (...)
[...] D'où une série de coups de force en et 1798, qui éliminent les extrémistes. Le régime n'est absolument pas légitime, puisque les élections ne sont pas respectées. C'est un système très décentralisé, trop même, laissant la place aux divisions qui empêchent le bon fonctionnement. De ceci résultent 4 coups d'Etats dont le dernier, celui du général Bonaparte, sera fatal (Brumaire An VIII). Au lendemain de ce coup d'Etat, il déclare que la Révolution est finie Cependant, si ce système a mal fonctionné, il a défini le système financier qui va durer plus d'un siècle. [...]
[...] III) L'interprétation de la révolution : 1799-1814 Le Consulat : 10 novembre 1799/2 décembre 1804 Une France nouvelle apparaît. Napoléon 1er Consul s'assigne comme mission de créer une France consensuelle avec une consolidation des principes fondamentaux. Il veut un pouvoir fort basé sur le peuple. On parle de césarisme plébiscitaire : concentration des pouvoirs et du poids militaire et principe plébiscitaire. Cet usage permet de faire des choix au suffrage universel masculin. Il va également mettre des masses de granite : référence administrative avec les préfets et la centralisation, référence judiciaire pour que la justice soit bien rendue sous le contrôle de l'Etat, référence juridique avec le code napoléonien de 1804, référence à la Banque de France et au franc de 1803 qui gardera sa valeur jusqu'en 1926, référence scolaire avec la création du lycée en 1802. [...]
[...] Cependant, la perspective d'évolution change : consolidation (thèse de Napoléon dans ses Mémoires de St Hélène) ou réformation avec un retour en arrière ? Certains le voient comme un despote éclairé et non comme un héritier de la Révolution. Il épouse la Princesse de Habsbourg en 1810, crée une noblesse héréditaire en 1808 et met en place la diplomatie d'une organisation impériale. L'Europe est sous la domination des Français : invasion de la Russie en 1812 avec 1 million d'hommes et seulement français. [...]
[...] Ce fossé n'a jamais été comblé. D'où une réponse militaire à la crise qui se traduit par la levée de hommes au printemps 1793. C'est l'Appel à la nation alors que l'Ouest de la France rentre en opposition avec les décisions de Paris : c'est le début de la guerre de Vendée. Il y a donc un double fossé, intérieur et extérieur. Les Girondins vont être accusés de faiblesse par les Ultras (Montagnards) qui seront arrêtés et exécutés début juin 1792. [...]
[...] A l'heure de la victoire, ce gouvernement d'exception est-il encore légitime ? C'est l'apogée la Terreur. Est-il normal qu'une seule interprétation soit admise dans une république démocratique ? Une lassitude se fait ressentir au sein du peuple et de la convention. Tout ceci débouche donc sur le Complot du 9 thermidor. La phase thermidorienne : 27 juillet 1793/26 octobre 1795 C'est une période de détente puisque la terreur s'assouplie ainsi que la guerre civile et la guerre extérieure qui est victorieuse. [...]
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