Restauration, 1815-1830, Charte Constitutionnelle, retour à la monarchie, France
Cela signifie le rétablissement, la réparation puisque c'est un retour à la monarchie. C'est un mot non officiel et non présent dans la Charte Constitutionnelle. Il est tout de même valorisant mais pas pour les non monarchistes qui trouvent que c'est un mot réactionnaire.
D'avril 1814 à juin 1815 il s'agit d'un « prologue » entre Monarchie (Louis XVIII) et Empire (Napoléon Ier). En juin 1815 la monarchie est restaurée après la défait de Wattrelos : la France a affronté une énième coalition monarchiste européenne. Avec cette victoire il y a trois monarchies vainqueurs :
- monarchie de droit divin
- monarchie de despotisme éclairé (Prusse)
- monarchie libérale (Angleterre)
Ce sont des monarchies qui ont organisées le retour de la monarchie en France. Le roi est issu de la famille des Bourbons mais il est impensable de balayer les réformes de l'Empire.
[...] La charte renoue donc la chaîne des temps. Elle ne dit rien en revanche sur les possibles modifications du texte. Les propositions de loi ne viennent que du roi. Il choisit lui-même le président de la Chambre des députés. L'art donnes au roi un pouvoir législatif extraordinaire en cas d'atteinte à la sûreté du royaume. De plus les ordonnances permettent de suspendre une loi. L'interprétation constitutionnelle de la Charte face à son interprétation conservatrice. Ces débats ont profité à la vie parlementaire. [...]
[...] Le peuple est encore immature mais il faut défendre les idéaux de 1789. Le libéralisme défend donc l'idée d'un individu libre et il faut de plus que les institutions garantissent les libertés individuelles. Ils défendent également l'idée d'une assemblée élue et revendique la supériorité des élites qu'on considère comme éclairé. On promeut l'observation et on se méfie des explications philosophiques. On met au centre l'histoire puisque tout est histoire pour l'époque. Tout cela est influencé par l'idéologie allemande. On cherche un état de stabilité harmonieux. [...]
[...] C'est une crise majeure. Le meurtrier s'appelle Louviel c'est un ouvrier indépendantiste (il est bonapartiste et anti-clérical). Louis XVIII met un terme au libéralisme du régime et se rapproche des ultras. C'est la fin des Doctrinaires. Tout est alors plus radical puisque deux camps ce forment les royalistes et les libéraux, la droite et la gauche. Nouvelle loi d'exception en faveur des ultras, on suspend les libertés individuelles, on rétablit la censure et l'autorisation préalable ainsi qu'un changement électoral : ce n'est plus par département. [...]
[...] 1815-1830 : innovation, rupture. On rompt avec les règles du classicisme. Il y a un nouveau langage : le romantisme. Être romantique, c'est être non- conformiste. Les artistes veulent s'émanciper et essaient de mélanger les sentiments. Ils l'emportent par le scandale, les tumultes. Sentiment tragique du réel. Ils sont sarcastiques, moqueurs, orgueilleux pour critiquer la société. Anti-intellectualisme. Ils revisitent le Moyen-âge et s'y inspirent : le fantastique, l'exaltation mystique, la foi. Au début, ils avaient du succès chez les ultras. [...]
[...] L'Église organise même des missions où elle prêche de façon sévère, avec création de calvaire, distribution de cantique et de chapelets. Elle va jusqu'à faire brûler les livres philosophiques des Lumières. Cela n'a toute fois qu'une efficacité très relative puisque l'encadrement religieux baisse, les gens vont moins à la messe Sociologie de l'ultracisme. La noblesse représente 1/3 des députés. C'est une noblesse rurale, jeune et militante. Ils jugent sévèrement la Grande noblesse qu'ils jugent avoir une part de responsabilité dans les événements survenus en France. [...]
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