La Restauration, Louis XVIII, Charles X, Libéraux, Ultras
Introduction : La restauration est une période qui a duré 15 ans. A la suite de la Révolution, la France est confrontée à deux monarchies parlementaires (Restauration et Monarchie de Juillet).
Quelle est la nature de ces régimes politiques ? Pourquoi ont-ils échoué ?
La Restauration s'installe en 1814 et tombe en 1830, la monarchie est restaurée comme elle existait jadis sous l'Ancien régime. La famille des Bourbons revient afin de remettre à neuf un régime politique qui a déjà fonctionné et donc de refermer la parenthèse de l'empire. Un tel régime est possible car la chute de l'Empire est marquée par de nombreuses défaites contre la coalition prussienne, autrichienne, russe et anglaise. Ces quatre armées se réunissent contre Napoléon et le font abdiquer en avril 1814. La coalition va juger le sort de la France lors du congrès de Vienne, elle prend la tête de la politique européenne et va assister à un retour des monarchies : le retour de la famille Bourbon (Espagne et France) ainsi qu'instaurer des idées contre-révolutionnaire (retour des monarchies de droit divin). En France cela ne passe pas comme prévu car la Révolution est un acte majeur et difficile à faire oublier.
[...] Mais malgré toutes ces restrictions, des concessions sont quand même faite aux libéraux. B. Des concessions aux principes libéraux Malgré toutes les actions engendrées par Charles les libéraux revendiquent sa soumission à la Charte qu'il a signé et donc aux conditions et au respect de certaines règles. Tout est parti de bonnes intentions avec la mise en place de deux chambres : Chambre des pairs : c'est la haute assemblée qui ressemble à celle des Lords anglais dont les représentants sont élus par le roi et transmette leur place à leur fils. [...]
[...] Charles X est favorable à cette réaffirmation et crée des missions dont leur but est de faire de nouveaux adeptes. Cette Église se consacre à la politique : Monseigneur Frayssinous est nommé ministre de l'instruction publique et du culte et réinstaure la religion à l'école. Le temps va jouer en leur faveur puisque peu après va être voté la loi dite du sacrilège qui punit de mort toute personne ayant volé avec effraction un objet de la religion catholique. Les Républicains et Bonapartistes sont de nouveaux pourchassés lors de la terreur blanche et le Maréchal Brume va être exécuté. [...]
[...] Présentation de la Restauration A. Les forces politiques en présence Il n'y a pas de partis politiques mais des groupes de pression, un parlement. Les forces politiques en place lors de la chute de l'Empire napoléonienne : Les ultras (ultraroyalistes) : ils sont d'accord pour un retour à un régime monarchique mais trouvent que ce régime est trop modéré (trop de concessions faites aux libéraux, notamment par la nouvelle constitution) et sont contre-révolutionnaires (croyants chrétiens). Ils croient qu'ils y a un ordre divin dans toute chose (providence). [...]
[...] Les libéraux ont un rôle clé car c'est un courant politique qui va se créer et rester tout au long du XIXe siècle. Ils mettent en valeur la liberté et sont fondamentalement attachés à des principes libéraux (libéralisme : liberté individuelle au cœur de la construction sociale et politique) : leur valeur sont entre autre la liberté de la presse (abolition de la censure), liberté pour l'individu, croient à l'initiative individuelle et que l'individu peut s'élever socialement par lui-même. En outre, ils sont attachés au rationalisme et se méfient de l'influence de la religion et plus particulièrement de l'Église catholique (héritage de la Révolution). [...]
[...] Elle est en quelque sorte un compromis (son pouvoir n'est pas total). La fragilité de cette première Restauration est que le roi se méprend un peu sur l'attachement que lui apportent les français. En fait, même s'il y a une part de vérité c'est davantage un soulagement des masses face aux différentes guerres napoléoniennes qui ont fait de nombreux morts. C. Les cent jours et la seconde restauration On appelle les Cent-Jours la période qui va du 20 mars 1815 au 18 juin 1815 : ils correspondent au retour de Napoléon de l'île d'Elbe en France pour reprendre le pouvoir. [...]
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