Résistance en France, occupant nazi, régime de Vichy, général de Gaulle, rétablissement de la République, démocratie, France
En juin 1940, la France subit une défaite militaire inattendue et traumatisante par sa rapidité face à la Wehrmacht qui conduit à l'occupation d'une partie du territoire national et à la signature d'un armistice humiliant. Le désastre militaire débouche sur une crise politique qui conduit à la disparition de la 3e République et à la mise en place du régime de Vichy qui met en œuvre une politique réactionnaire et antidémocratique et se compromet dans une collaboration active avec l'Allemagne nazie. Des mouvements de résistance s'organisent progressivement à partir de Londres sous l'impulsion du général de Gaulle et en France métropolitaine.
[...] Le rôle de la résistance dans la réussite du débarquement de Normandie. Les Forces de la France Libre qui débarquent en Normandie le 6 juin 1944, sont peu nombreuses hommes du commandant Kiefer, mais leur présence est un symbole fort. L'action de la résistance a cependant été précieuse pour les alliés. Les résistants ont transmis des plans précis du Mur de l'Atlantique en Normandie, dans les semaines qui ont précédé le débarquement, ils ont intensifié les actions de sabotage et de guérilla pour entraver les communications de la Wehrmacht. [...]
[...] Les Juifs sont des hommes, les Juives sont des femmes. Tout n'est pas permis contre eux, contre ces hommes et contre ces femmes, contre ces pères et ces mères de famille. Ils font partie du genre humain. Ils sont nos frères comme tant d'autres. Un chrétien ne peut l'oublier Mgr Saliège à Lourdes en 1942. Des résistances qui se structurent en réseaux et s'organisent en mouvements pour mener des actions multiformes. Progressivement les résistants s'organisent dans différentes structures pour mener efficacement la lutte contre l'occupant. [...]
[...] L'unification des résistances, un combat commun et structuré. Le besoin primordial d'unification. À Londres, pour De Gaulle et en France, pour les mouvements intérieurs, le besoin d'unifier les résistances devient un enjeu majeur. - Pour De Gaulle, l'enjeu est stratégique, mais aussi politique. Il a été reconnu par Churchill comme le chef de la France libre mais il doit aussi être reconnu par Roosevelt avec lequel les relations sont plus tendues. Pour obtenir une légitimité incontestable et pouvoir dire que la résistance représente la vraie France, la seule France celle qui combat aux côtés des Alliés, de Gaulle doit être soutenu et reconnu par les partis politiques français qui animent une résistance très divisée. [...]
[...] L'action du général de Gaulle est motivée par le refus de considérer que la guerre est terminée pour la France qui peut s'appuyer sur son immense empire colonial et peut bénéficier du soutien logistique des États-Unis et de la volonté de maintenir une force française, même symbolique, au combat (de Gaulle fonde les Forces Françaises libres un embryon d'armée, composée de volontaires prêts à poursuivre la lutte armée. Ils sont d'abord peu nombreux hommes en juillet 1940. Très tôt le combat du général de Gaulle est aussi politique. Il parle au nom de la France afin d'incarner l'État légitime. En 1941, il fonde à Londres, capitale du monde libre, le Comité national français, une forme de gouvernement qui doit lui permettre de s'affirmer auprès de Roosevelt et des Américains, réticents à lui reconnaître une légitimité. B. [...]
[...] - Le GPRF met en œuvre les réformes économiques inspirées du programme du CNR : de nombreuses entreprises sont nationalisées : Renault, les transports aériens, la Banque des France, les Houillères du Nord-Pas-de- Calais, de grandes compagnies d'assurances, EDF-GDF - Le GPRF fonde un État-Providence : l'ordonnance du 4 octobre 1945 fonde la Sécurité sociale, une caisse unique de protection sociale (assurance vieillesse, assurance chômage, assurance maladie, allocations familiales). Conclusion : L'engagement résistant est motivé par le refus de l'armistice, de l'occupation allemande et de la politique menée par le régime de Vichy. La résistance permet à la France d'être considérée par les Alliés comme un pays faisant partie des vainqueurs de la guerre et non comme un pays collaborateurs. Elle prépare la restauration de la République et favorise l'élargissement de la démocratie après la guerre. [...]
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