La résistance est un phénomène important dans la période de la Seconde Guerre mondiale. La résistance se voit comme l'émergence d'une force nouvelle.
La résistance française n'est pas particulière si on regarde ce qui se passe dans les autres pays occupés. Elle a une sorte de progression qui correspond au contexte spécifiquement français.
La résistance est un phénomène spontané qui commence sans directive de l'extérieur dès la demande d'armistice. Il y a une grande figure de la résistance, c'est le général De Gaulle mais des travaux d'historiens ont montré que la résistance ne s'est pas résumée à lui seulement.
Il y a eu une résistance sans De Gaulle, il y a eu une résistance autour du général Giraud, une résistance autour du maréchal Pétain et il y a une résistance technique avec les services de renseignement qui sont sans aucun contact avec la France libre et qui travaillent soit pour les services secrets américains, soit pour des services secrets soviétiques, soit pour d'autres services français.
[...] La seconde activité est la presse clandestine. En réalité, ce sont des feuilles recto-verso qui ne sont pas imprimées, car on n'a pas les moyens. Feuilles avec du mauvais papier. Se sont souvent des tracts que l'on recopie de main en main qu'on glisse sous les portes ou qu'on transmet à ses proches. Cette presse va évoluer et en 1944 il y a des journaux clandestins bien plus élaborés et qui tirent à 130.000 exemplaires et sont diffusés dans toute la France. [...]
[...] Ils ne prennent jamais ça à la légère. La première mesure est que tous les maires sont rendus responsables de la surveillance des lignes militaires, des sabotages et de tous tracts antiallemands trouvaient dans les localités de la zone occupée . Les avis du MBF sont très clairs (ex : la feldkommanture de Chartres en Oct 1940 qui publie un avis l'excuse de la jeunesse ne sera pas admise : les Allemands ont prévu toutes sortes de tension pour se qui s'appellent déjà des actes de résistance. [...]
[...] Ce sont des envoyés clandestins qui n'arrivent pas officiellement sur le territoire français. Ils partent de nuit par opération maritime ou opération aérienne. La première mission est la mission Jacques du nom de Jacques Mansion. Mansion va partir de Londres avec plein de questionnaires, sans poste radio et sans trop d'argent. Sa mission est de prendre contact pour créer des réseaux de renseignement qui font espionner le dispositif ennemi le long des cotes de la Bretagne. Chaque mission a une vocation particulière. [...]
[...] À cette même date est interdite la photographie en plein air, car on peut faire de l'espionnage. Les comportements des Français si on en croit la loi allemande font qu'ils sont absolument hostiles et vont faire toutes sortes de choses pour nuire à l'armée ennemie. Il y a donc une très grande surveillance des Allemands, mais rendre les maires et les préfets responsables c'est la seule la plus efficace, car ils doivent répondre du comportement de leur ressortissant. En même temps il est interdit de pavoiser c'est-à-dire de hisser le drapeau français, il est interdit de chanter la Marseillaise, interdit de porter la Croix de Lorraine, la cocarde et tout insigne de rébellion. [...]
[...] De Gaulle donne une définition de la résistance dans un discours à la radio de Londres le 3 aout 1940. Il dit dans l'immense bouleversement, ne valent, ne marquent, ne comptent que les hommes qui savent penser, vouloir, agir suivant le rythme terrible des événements. Les autres seront balayés Cette définition s'applique bien à toutes les formes de résistances qui font se développer d'abord spontanément, car on ne fait pas de la résistance parce qu'on a reçoit des ordres et qui par la suite s'inséreront dans des organisations. [...]
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