République française 1870-1880, Napoléon III, Commune, Adolphe Thiers, Léon Gambetta, Jules Simon, Dufaure, fête nationale, anticléricalisme, Second Empire, orléanistes, légitimistes, Sénat, Albert de Broglie Rémusat, monarchistes
L'Empire n'est pas défait par le peuple parisien, mais par la victoire militaire des Allemands. Cela entraîne des émeutes dans Paris le 4 septembre, la main de l'empereur est forcée à proclamer la République à l'Hôtel de Ville et l'impératrice quitte Paris à la sauvette, dans un fiacre. C'est une fin étonnante due à la vulnérabilité de l'Empire sur le plan militaire parce qu'il s'était bâti sur une promesse pacifiste qui avait rassuré des potentiels alliés conservateurs.
[...] Mac-Mahon, président de la République, appelle Broglie pour former un ministère. Juillet L'Allemagne évacue les derniers territoires occupés novembre loi du septennat prorogeant les pouvoirs de Mac-Mahon (=les faisant durer au-delà de la date fixée) mai 1874 Gouvernement Broglie renversé ; lui succède le gouvernement Cissey janvier 1875 Vote de l'amendement Wallon : le pdt de la république sera élu par les chambres février loi organisant le Sénat février Loi organisant les pouvoirs publics juillet Loi organisant les rapports des pouvoirs publics janvier 1876 élections du Sénat février et 6 mars élections législatives mars Début du ministère Dufaure décembre Démission de Dufaure. [...]
[...] Seules influences prédominantes de la droite : Nord et Ouest. La fin de la «République des ducs» entre le 6 mars 1876 et la crise du 16 mai 1877 → victoire du principe républicain du SU dans des modalités orléanistes. Forme deux rivaux : l'Assemblée et le président, la républicaine et le vieil orléaniste. Mac- Mahon appelle successivement Dufaure et le plus modéré des républicains Jules Simon. Mais le 16 mai 1877 il désavoue la faiblesse de Jules Simon face aux anti-cléricaux et rappelle Broglie qui représente toujours l'ordre moral → Dissolution et nouvelles élections de l'Assemblée. [...]
[...] Gambetta est le grand vainqueur mais il est détesté des conservateurs → le président le déteste. La France, pour la première fois depuis la révolution ne règle pas ses institutions par une constitution mais par trois lois constitutionnelles qui mettent l'Assemblée au centre du système (élit le président et 75 sénateurs) et admettent le SU comme seule légitimation de l'autorité publique→ système nourri par l'esprit collectif d'une assemblée qui tient tout le pouvoir depuis quatre ans (depuis la fin de la Commune Mais les orléanistes sont parvenus en un sens à constituer un président proche de leur roi de 1830 : – élu pour sept ans – partage l'initiative des lois avec les chambres – a le droit de dissolution – nomme à tous les pouvoirs civils et militaires. [...]
[...] Pourtant les deux choses sont liées et distinctes à la fois. La victoire des républicains se manifeste de manière spectaculaire par l'occupation des postes → les notables et les bourgeois du début du siècle les méprisent et voient avec horreur leur mainmise sur la scène politique. Ne se rendent pas compte que c'est une petite bourgeoisie méritocrate qui attend son tour depuis longtemps qui est enfin portée au pouvoir, et que cette petite bourgeoisie représente une société « innombrable » liée par un esprit civique et des idéaux de liberté et d'égalité. [...]
[...] Le rôle de l'école dans cette république de Gambetta très important. Selon Furet = version républicaine de la préoccupation orléaniste des « capacités » en 1848 (cf cours sur le paysage politique français en 1848). Question de donner le droit de vote qui ne sont pas nécessairement riches mais éduqués et possédant une culture et des idées intéressantes pour le pays. Outil d'égalité, de promotion des talents et seule manière de protéger les esprits de l'obscurantisme de l'Eglise catholique en les ouvrant à la raison. [...]
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