République consulaire, régime impérial, Révolution française, Constitution de l'An VIII, Napoléon Bonaparte, histoire du droit
La Révolution est fixée aux principes qui l'ont commencée. En raison de la célèbre déclaration de Bonaparte le 24 décembre 1799 (1 mois après le coup d'État du 18 Brumaire), la prise du pouvoir par Bonaparte et la période napoléonienne sont souvent considérées comme l'épilogue de la Révolution.
À la fin des années 1790, la contre-révolution ayant tenté de s'emparer du pouvoir par une offensive générale n'est pas assez forte. De l'autre côté, la République a été discréditée par la Terreur d'une part, et la corruption et l'instabilité du Directoire d'autre part.
La seule solution pour sortir de cette impasse est le pouvoir personnel confié à un héros militaire, charismatique, Bonaparte. Le but du nouveau régime (qui résulte du coup d'État) est donc de mettre fin à l'instabilité, et au processus de déplacement incessant du pouvoir, en réconciliant les deux France que la République a séparées.
[...] Les gens sont tirés au sort. Le nombre de soldat à lever étant fixé par le Sénat à la demande de l'Empereur. L'Armée constitue un monde à part, distinct du reste de la société. Les années passées dans les casernes en campagne et sous les drapeaux conduisent à une véritable caste militaire, qui possède ses propres codes, valeurs et références. Cette caste est soudée par la discipline militaire et par le culte de l'Empereur que favorise les victoires remportées sur le champ de bataille par Napoléon (1805 et 1806 : Victoire impressionnante d'Austerlitz, et de Yéna en Allemagne où l'Armée française écrase l'armée prussienne pourtant l'une des meilleures d'Europe). [...]
[...] L'adoption du Concordat permet en 1802 la liquidation du schisme constitutionnel. Bonaparte impose la fusion forcée des deux clergés (constitutionnel et réfractaire) au sein d'une même Eglise concordataire (avec l'Accord de Rome). La stabilisation de la France postrévolutionnaire est également assurée par la réforme de l'administration, immense à l'époque napoléonienne. Le 17 février 1800, le régime crée les préfets. Le Consulat rompt avec les formes d'administration collégiales et électives qu'avait pratiqué la Révolution. Le Consulat leur substitue un agent unique, le préfet, nommé par le Premier Consul et chargé de représenter l'Etat dans son département. [...]
[...] Napoléon est plus généreux avec l'Eglise que le prévoyait initialement le Concordat. Le Bas Clergé est dans l'ensemble très loyal au régime. Dans le cas où il serait tenté par l'opposition, il est étroitement contrôlé par les évêques (dont Napoléon veille à accroitre le pouvoir, considérés par lui comme des préfets religieux) et surveillé par la police. A partir de 1802, le culte protestant est également réorganisé, Bonaparte décide de faire également rémunérer par l'Etat les pasteurs luthériens et calvinistes. [...]
[...] Néanmoins, après 1808, le système Impérial s'essouffle. L'échec du système Napoléonien Le système napoléonien et ses limites Le 21 octobre 1805, la flotte franco-espagnole et sa défaite de Trafalgar met fin aux espoirs de débarquement français en Angleterre. A partir de 1806, Napoléon doit donc trouver d'autres moyens pour abattre son grand ennemi, l'Angleterre. La solution à laquelle Napoléon recours est le blocus continental. Il s'agit de l'extension à l'échelle du continent européen de la prohibition des marchandises anglaises. En France, il est interdit d'acheter des marchandises anglaises. [...]
[...] Le Consulat La République consulaire Le coup d'état du 9 novembre 1799 est accueilli par la population dans une relative indifférence, sans enthousiasme ni optimisme. Cette indifférence est d'autant plus grande que l'exécutif provisoire désigné à son issu, ressemble beaucoup à l'ancien (Commission d'exécutifs provisoires, trois membres : Sieyès, Ducos et Bonaparte). Cette ressemblance avec l'exécutif de la République directoriale nuance l'impression de changement, mais très rapidement Sieyès et Ducos sont relégués à des rôles secondaires. Les deux conseils du Directoire (Conseil des Anciens, Conseil des Cinq Cent) sont réduits à deux Commissions législatives, de 25 membres chacune. [...]
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