Prusse Régénération Clausewitz Scharnhorst Gneisenau Murat Iéna Napoléon Empire leipzig bataille des nations Frédéric-Guillaume III
Cet article présente la manière dont la Prusse a pu se relever après les défaites cuisantes de 1806 pour prendre la direction de la résistance contre Napoléon et vaincre finalement à la bataille des Nations de 1813.
Il présente une réflexion sur l'idée de Régénération qui a beaucoup influencé les historiens français entre 1870 et 1914.
[...] En même temps, chaque régiment dut détacher dans son canton aux jours feriés, des officiers chargés d'exercer les hommes en congé. L'institution des Krumpers permit d'appliquer en Prusse, par anticipation le système du service obligatoire qui n'avait pas encore force de loi, de réconcilier l'armée avec le peuple et de préparer le grand mouvement national de 1813. Le recrutement des officiers fut modifié, les errements du passé n'avaient abouti qu'à former une caste militaire méprisante et méprisée, et le corps des officiers fut ouvert aux roturiers. [...]
[...] La défensive a pu être la préférence de Clausewitz qui vante les positions de flanc, mais il répète sans cesse que seule une défensive active est efficace Telle peut être dans ses grandes lignes le célèbre ouvrage "De la guerre" qui participa de manière durable à la refonte totale du royaume. II) LA MUTATION DU ROYAUME DE PRUSSE: UNE TENTATIVE DE REFORME GLOBALE La société En octobre 1807, le servage fut aboli en Prusse et désormais, tout prussien fut autorisé à posséder des domaines. [...]
[...] LA RENAISSANCE DE LA PRUSSE APRES IENA UNE TENTATIVE DE RIPOSTE A L'ARMEE IMPERIALE INTRODUCTION Le 7 novembre 1806 à Lübeck, moins d'un mois après l'entrée en campagne, après une poursuite que l'on a pu qualifier de chasse à courre, Blücher bloqué, se rendait sans conditions et comme l'a écrit Murat: «le combat cessa faute de combattants ». En un mois, la puissance militaire de la Prusse avait été anéantie et son territoire jusqu'à l'Oder était entre les mains des troupes impériales. [...]
[...] La guerre est la simple continuation de la politique par des moyens d'un autre genre. Ayant défini la nature de la guerre, il étudie qu'elles sont les qualités indispensables à des chefs; vigueur physique, activité, surtout vivacité et clarté d'esprit que nous appelons le coup d'œil et enfin un savoir acquis et intelligemment retenu, si assimilé qu'il se transforme dans l'action en une véritable inspiration intérieure. Le deuxième livre, intitulé: de la théorie de la guerre, est le plus philosophique de tout l'ouvrage. [...]
[...] Il obtint pourtant que les conseils soient élus au suffrage censitaire et les magistrats de la ville élus par l'assemblée. Après le renvoi de Stein, exigé par Napoléon, c'est Hardenberg qui développa une politique de réforme, par la convocation d'une assemblée élue par les diverses classes sociales, l'abrogation des corporations et des corvées et l'établissement d'un régime de liberté commerciale, de même que la mise sur pied d'un armée nouvelle. Enfin, l'armée commença à se démocratiser puisqu'il suffisait pour devenir officier d'avoir l'instruction et la fortune requise. [...]
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