Alliés contre un ennemi commun, tout se négocie et les forces restent solidaires, cependant après la victoire, les oppositions entre Alliés ressurgissent. Dès 1945, plusieurs points de frictions entre les USA et l'URSS et le début d'une incompréhension mutuelle se font ressentir.
Du côté américain, le président démocrate Harry TRUMAN (vice-président ayant accédé au pouvoir à la mort de Roosevelt) estime que les USA ont une mission à remplir : défendre la démocratie. A la chute du III Reich, la liberté et la démocratie semblent sauves, cependant la conception de l'ennemi "numéro 1" se déplace vers l'Union soviétique qui menacerait à son tour la démocratie. Se crée alors une méfiance puis une hostilité à l'égard de l'URSS.
Les Soviétiques estiment qu'ils ont joué un rôle majeur au cours de la 2nde Guerre Mondiale (la « Grande Guerre patriotique » ; 20 millions de morts environ) et ils se sentent à présent menacés : selon Staline « la patrie du socialisme » (=URSS) devient une « citadelle assiégée » qu'il faut défendre par tous les moyens.
Cette crise des relations ouvre en particulier deux zones d'affrontement potentiel.
[...] Des élections auraient dû intervenir pour réunifier le pays. Les Accords de Genève sont très importants pour plusieurs raisons : - Ils provoquent une crise ministérielle en France (sursaut politique) - Les Vietnamiens ont fait la preuve qu'on ne peut pas faire confiance à la France (cf. Accords Sainteny/Hô Chi Minh) et qu'on peut remporter la guerre contre ce pays. C'est d'ailleurs en liaison directe avec le déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er novembre 1954. - Le Vietnam du Nord reçoit un appui chinois et soviétique toujours plus important. [...]
[...] Du côté cubain, on craint alors une intervention armée américaine et un renversement par la force. On cherche donc de l'aide du côté soviétique. Du côté américain, cet échec renforce la volonté d'être plus fermes encore. L'URSS aide Cuba militairement et installe des bases militaires dont certaines sont nucléaires. Le rayon d'action des missiles nucléaires soviétiques concerne toute Amérique Centrale, ainsi que la partie Sud-Est du territoire des Etats- Unis. Le 14 octobre 1962, la CIA alerte le Président qui ouvre la crise dans un discours télévisé le 22 octobre 1962 Kennedy exige que les Soviétiques retirent leur arme nucléaire de Cuba. [...]
[...] CONCLUSION : Le bloc occidental est un ensemble structuré et organisé au début des années 1950. BLOC SOCIALISTE formé autour de la doctrine Jdanov Au niveau politique : Avec la création du Kominform en automne 1947, les PC ont une stratégie de lutte anti-capitaliste et anti-coloniale (rejet de toute influence occidentale). On assiste à un retour de la répression de masse (arrestations, déportations Il y a un contrôle systématique des esprits, on s'intéresse aux artistes réalisme socialiste de Jdanov), aux scientifiques (théorie de Lyssenko sur la génétique). [...]
[...] ] la suppression des libertés personnelles Il déclare également que la misère est le Cheval de Troie du communisme. Cette aide économique et financière va être finalement votée et généralisée par le Plan Marshall à l'ensemble de l'Europe. Lorsque le Général MARSHALL prononce son discours le 5 juin 1947 à l'université de Harvard, il remplace déjà Byrnes, l'ancien Secrétaire d'Etat ministre des Affaires étrangères). Il annonce ce qu'il appelle The European Recovery Program c'est-à-dire un plan d'aide destiné à l'Europe. [...]
[...] Celle-ci sera courte, bien que les Israéliens attaquent de tout le côté. A l'issue de ce conflit, Israël occupe tous les territoires correspondant à l'ancien mandat britannique sur la Palestine et s'empare notamment de la totalité de la ville de Jérusalem. Ais Israël occupe également des territoires non- palestiniens, ex : au nord le plateau du Golan qui était un territoire syrien et au Sud la totalité du Sinaï égyptien). Le canal de Suez devient alors impraticable. Cette guerre a des conséquences importantes : - Le territoire est occupé et sous le contrôle israélien et ce encore jusqu'à aujourd'hui (cet état avait été soutenu par les Etats-Unis). [...]
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