Les relations internationales à l'ère des totalitarismes des années 30 à la fin de la Guerre froide, Hitler, Mussolini, nazisme, Seconde Guerre mondiale, politiques extérieures, Guerre froide, Reagan, guerres britanniques, Churchill, espace vital, URSS, Gorbatchev, crise de Cuba, realpolitik, Kennedy, décolonisation
Les dictateurs mènent le jeu des relations internationales au moins jusqu'à 1941. Hitler se veut conciliant ; la vraie rupture est en 1936, car jusque-là
sa politique extérieure n'était pas per se violente. On était avant dans la continuité de la diplomatie allemande classique de la République de Weimar installée en 1918. Les objectifs de Hitler consistent à faire disparaitre
les clauses du traité de Versailles. Mais il est beaucoup plus qu'un simple continuateur, car il est guidé par toute une idéologie qui est raciste. Dès le début de son règne, il veut réaliser un plan gigantesque. L'Allemagne a
besoin d'espace vital pour sa forte population et pour développer les débouchés de l'économie allemande. Cet espace se situe dans l'Est européen, les pays baltes, l'ex-Empire austro-hongrois, l'Ukraine et le sud de la Russie. Cet espace devra être germanisé, donc placé sous l'autorité de la race allemande (le Deutschtum, il existe déjà et doit être élargi).
La Russie bolchévique doit être entièrement soumise, car c'est le mal absolu. Cette expansion doit s'accompagner d'une purification, ce sont surtout les juifs qui doivent disparaitre de cet espace par expulsion. Sa politique extérieure repose sur des tendances profondes qui existaient avant Hitler : une politique
de puissance, l'antisémitisme, la volonté d'hégémonie... Hitler les systématise en les poussant à l'extrême par l'emploi de la force armée, alors qu'on utilisait avant des méthodes diplomatiques. Dès février 1933, la Wehrmacht est placée au centre du système politique, économique et culturel nazi. Elle doit avoir une capacité d'action illimitée, donc il faut la dégager de toute entrave internationale, cela fait donc référence au traité de Versailles. Il s'agit de porter les effectifs de l'armée de 100000 à 300000 soldats dès la fin de 1933 grâce à l'aval de la Grande-Bretagne.
[...] Hitler refuse et débarque en Sicile, l'Allemagne doit venir à la rescousse de l'Italie. Guerre de libération très longue, juin 1944 pour que les Alliés parviennent à Rome. La perte de l'allié italien est un coup très dur pour Hitler. En Yougoslavie, la résistance devient la plus efficace. Les communistes yougoslaves se libèrent tout seul sous Tito, qui aura autant de pouvoir que Staline. III. Les Alliés : victoire et mésentente (1943-1945) 1. Le début de la soviétisation de l'Europe de l'Est et la conférence de Téhéran Après le débarquement en Normandie le recul devient manifeste pour les nazis. [...]
[...] Envoient des conseiller militaires au Sud-Vietnam afin de lutter contre des guérillas communistes. Le Viêt-Cong est le parti communiste. Charnière en 1965, les USA prennent officiellement la direction de la guerre au Sud et élargissent le conflit au Nord (au début lutter contre les communistes au sud seulement). Les USA sont persuadés que Ho Chih Min et Mao sont des prophètes du communisme dans les Tiers Monde, déstabilisant le monde. Leur couper l'herbe sous les pieds. De plus la Chine se dote de la bombe atomique en 1964, ce qui encourage les guérillas en Asie. [...]
[...] Les USA ont du mal à définir une doctrine en Moyen-Orient. L'administration Eisenhower cherche à se démarquer des Britanniques et des Français, mais Eisenhower arrache au Congrès l'autorisation d'utiliser si nécessaire les forces armées dans la région si attaque communiste : doctrine Eisenhower (application de la doctrine Truman du Containment dans la région, prêts à intervenir militairement le M-O pour empêcher toute subversion communiste). Correspond à la période de pétrolisation des pays arabes, ce qui est un intérêt pour les USA des exportations irakiennes sont du pétrole. [...]
[...] Conflit idéologique, politique, scientifique, miliaire et culturel va rythmer les RI pendant 45 ans. La libération de l'Europe du joug nazi a créé une division du continent en deux. Le sort de l'Allemagne est le fil rouge de la guerre froide. Tant que la question allemande n'est pas résolue, la guerre froide perdure. Staline veut s'accaparer toute l'Allemagne, les occidentaux veulent participer au relèvement de l'Allemagne pour qu'elle ne cherche plus À faire la guerre. Chacun est persuadé de défendre un système politique et économique idéal, le nazisme ayant discréditer l'extrême-droite en Europe. [...]
[...] Le nouveau président et son conseiller Kissinger élu pour mettre fin à la guerre, qui devient la priorité des priorités. Il faut donc négocier, surtout avec la Chine de Mao (qui ne s'adressent plus la parole depuis 1949, enfin la Chine communiste). Rapprochement spectaculaire entre les USA et la Chine populaire, au détriment de l'URSS. Vietnamisation du conflit, on laisse les Vietnamiens se battre entre eux, donc face au Viêt-Cong en retirant leurs troupes progressivement. Accords de Paris du 27 janvier 1973 mettent un terme à l'intervention américaine. [...]
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