Le règne de Charles X, fiche de 5 pages en histoire contemporaine
Surtout, Charles X gagne l'hostilité de la population aux idées majoritairement voltairiennes à cause de sa dévotion ostentatoire et des mesures qui en découlent comme la loi sur le sacrilège le 20 avril 1825 qui punit de mort le vol dans un église ou la profanation des hosties. Cette foi ostentatoire atteint son point culminant lorsque Charles X renoue avec la tradition du sacre. Le sacre qui se déroule le 25 ami 1825 à Reims choque la population par la prosternation de Charles X devant l'archèvêque, son sermont violent contre la Charte et la liberté de cultes et la cérémonie du toucher des écrouelles le 1er juin 1825. A son retour à Paris le 6 juin1825, Charles X reçoit un accueil froid des Parisiens .
[...] Le 7 août 1830, Louis-Philippe d'Orléans est appelé par les déput és au trone qui devient roi de Français par la grâce de Dieu et la volonté nationale Charles X s'exile à Holyrood en Ecosse, à Prague puis à Ceské Budjovice (Tchéquie) enfin à Görz où il meurt du choléra en 1836 Il est inhumé à Kostanjevica (Slovénie). Conclusion : Avec l'abdication de Charles X s'achève la Restauration initiée en 1815 avec Louis XVIII. Sa chute aura démontré l'impossible retour de la monarchie réactionnaire en France après la Révolution. En effet, le centre de gravité politique s'est peu à peu déplacé vers la gauche, avec le parti de la défection puis les victoires électorales des libéraux , enfin avec la montée de Louis-Philippe D'Orléans, libéral, sur le trône. [...]
[...] Villèle subit aussi une échec sur la loi dite de justice et d'amour qui consiste à mettre la presse périodique sous le même contrôle que la presse quotidienne et une forte hausse des taxes et des amendes pour délit de presse. La loi est votée le 17 avril 1827 mais vidée de sa substance originelle à cause de la chambre des pairs qui fait obstruction. Le 23 avril 1827 Charles X passe en revue la garde nationale qui montre son opposition au gouvernement Villèle. A bas Villèle crie-t- elle. [...]
[...] Les parlementaires libéraux quant à eux cherchent un compromis, ils votent un texte de Guizot proposant le maintien de Charles X s'il retire les ordonnances et renvoie ses ministres. Le roi refuse et appelle Marmont à tenir ferme Dans la journée du 29 les insurgés, rejoints par des gardes nationaux et des polytechniciens prennent d'assaut les Tuileries, l'armée se replie et le roi se réfugie à Saint-Cloud. Les insurgés tiennent ainsi Paris. Il faut cependant noter que les insurgés étaient moins motivés par la menache réactionnaire sur les libertés que par la crise économique. [...]
[...] Telles snt les bases de son gouvernement écrit la duchesse de Maillé qui dresse le portrait du Roi. Le nouveau roi est très populaire, tout d'abord grâce à sa prestance, la générosité et la grandeur d'âme qu'on lui prête qui tranchent radicalement avec Louis XVIII. Ensuite, il bénéficie d'une certaine popularité parmi les libéraux grâce à des premières mesures aux accents libéraux : il amnistie des prisonniers politiques, montre son attachement à l'égalité des cultes, donne à Louis-Philippe, opposant libéral le titre d'Altesse Royale d'Orleans. Surtout, il supprime la censure de la presse le 23 septembre 1824. [...]
[...] Suite à cela, Charles X dissout la garde nationale. Villèle accuse la presse de ses éches et rétablit la censure le 4 juin 1827. Devant une Chambre ingouvernable, ne disposant que d'une courte majorité, Villèle dissout la chambre en début novembre 1827, les élections ont lieu deux semaines seulement mais les libéraux avaient envisagé cette dissolution et s'étaient préparés dès le mois d'août 1827 avec la création de la société aide-toi et le ciel t'aidera par Guizot. Ces élections aboutissent à une victoire éclatante de l'opposition. [...]
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