Le régime politique russe s'est structuré autour d'une logique qui se sépare progressivement de celle des Soviétiques. Il était nécessaire de mettre en place un système de réformes économiques et politiques. L'uniformisation de ces deux formes de réformes a provoqué quelques problèmes d'adaptation à un pays qui ne semblait pas se transformer à la vitesse de ses institutions.
Le système soviétique doit se comprendre à travers quatre caractéristiques : le Socialisme dirigé par le parti unique, le mépris de la réalité, le rôle de l'Idéologie, la souveraineté dite "prolétarienne".
[...] Le pouvoir fédéral fait un compromis avec les régions. Les années 1990 marquent la conclusion de traités bilatéraux (question des impôts, du gaz). On observe à cette période du régime russe une véritable homogénéisation des accords bilatéraux. Les réformes politiques marqueront à leur tour le début d'un nouveau souffle pour le pays. En effet, dès 1995 les gouverneurs tombent sous le pli de l'élection et non plus sous la nomination du Kremlin. Le régime passe ainsi de la prolétarisation de la haute administration à la reconnaissance théorique d'une élection juste et légitime. [...]
[...] Le système soviétique doit se comprendre à travers quatre caractéristiques : > Le Socialisme dirigé par le parti unique ce qui justifiait la totalité du pouvoir. C'est un pouvoir sans limite. État-Parti se caractérise par sa prise de décision globale et le contrôle total (privé/public). Par ailleurs, on observe une contrainte physique particulière à savoir par une soumission volontaire. > La Souveraineté est dite prolétarienne Les dirigeants prétendent être à l'écoute des prolétaires et savoir ce qui est bon pour eux. Les liens horizontaux sont bloqués et interdits. Les Initiatives viennent du haut. [...]
[...] (L'Intelligencia en russe désigne quelqu'un qui a une pensée autonome.) L'explosion du multipartisme va provoquer (ce sera le point commun dans l'ensemble des pays d'Europe centrale et orientale dès la légitimation des partis d'oppositions) une marginalisation des partis d'opposition (ainsi que de l'opinion publique). Il n'y a pas de discussion dans le Parlement. Le seul parti qui a des ressources idéologiques est le Parti Communiste Russe qui aspire à la stabilité politique. La grille de lecture russe est fondamentale en ce qu'il y a un consensus imposé (élites, ministres, gouverneurs, fonctionnaires). Les acteurs sont plus forts que les institutions. Les décisions sont prises à huit-clos et la société civile, bien que soucieuse de son avenir économique et politique est faible. [...]
[...] Cela car le Président russe était le garant des lois. Son pouvoir devenait imperméable; il décidait sans consulter les ministres. Boris Eltsine et le Président du Congrès étaient deux forces antagonistes. On parlait de caractère personnel du conflit où le consensus n'existait pas. Par ailleurs, aucun intermédiaire ni médiateur n'avait été sollicité. Le 21 septembre 1993, Eltsine signe le décret 1600 relatif à la réforme institutionnelle. Il supprime les fonctions exécutives du Congrès (qui empêchait le vrai pouvoir du Chef de l'Exécutif) et il annonce implicitement la prise de la Maison Blanche (Parlement). [...]
[...] Grand moment culturel ; une grande réussite de la Perestroïka ; archives accessibles (pas toutes). Le PCR a commencé à perdre de son pouvoir et son monopole dans le paysage politique. Les réformes politiques étaient nécessaires au lendemain des réformes économiques = émergence du multipartisme 1990 = vœu de légitimer les différents partis (mars). Politique internationale (G. Bush) = Nous ne vous considérons plus comme des ennemis Juin 1990 = le Congrès vote la déclaration de la souveraineté de la Russie (fédération) = Boris Eltsine élu premier président de la Russie (éclatement de l'URSS). [...]
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