L'ancienne France est une monarchie, ce qui signifie que c'est le gouvernement d'un seul. On va étudier ce pouvoir à l'époque de l'absolutisme monarchique avec Louis XIV.
Le règne de Louis XIV a été un peu mouvementé lors de sa minorité : de 1643 à 1661. C'est sa mère Anne d'Autriche aidée par le cardinal Mazarin qui va assurer la régence. À partir de 1661, c'est le règne personnel de Louis XIV jusqu'en 1715.
Il ne faut pas confondre absolutisme et despotisme : l'absolutisme comporte un certain nombre de limites et un certain nombre de règles. Les théoriciens royaux le rappelleront fréquemment. Il y a des règles d'organisation des institutions que le monarque doit respecter.
[...] La transmission de la couronne de France. Elle est régie par : L'hérédité : la monarchie française est héréditaire, on transmet la couronne de père en fils. Ce principe s'est imposé très tôt. Cela a commencé avec Hugues Capet qui a associé ses hérités au trône pour qu'ils ne se fassent pas élire comme lui. Robert le pieux avait associé son fils ainé au trône, mais il meurt ; il choisit le suivant dans l'ordre des naissances qu'il fait sacrer. [...]
[...] C'est un complément des conditions de succession. Il n'y avait pas eu de problème avant le 16e, mais ça a commencé en 1589 après l'assassinat d'Henri 3 qui n'avait pas d'enfant. On choisit Henri de Navarre, son cousin au 21e degré. Mais Henri de Navarre est protestant et les catholiques se sont organisés dans un parti politique et militaire (le parti de la Ligue). Ces catholiques seront actifs lors des États généraux de Blois en 1588. Henri 3 va être l'auteur de l'édit de l'Union qui va ajouter aux lois fondamentales du royaume, le principe de l'indispensable catholicité du roi. [...]
[...] Lorsque Bodin emploie le terme de République il parle de l'Etat et il présente les différentes formes d'organisations sociales et c'est la monarchie qu'il va mettre en avant. Mais en même temps, il va développer et définir l'idée de souveraineté qu'il va mettre entre les mains du roi : la souveraineté, c'est la puissance absolue du res publica car la République est le droit gouvernement de plusieurs ménages et de ce qui leur est commun avec la puissance souveraine Bodin va développer la notion de souveraineté : pour lui, la notion s'entend notamment comme le pouvoir absolu de faire la loi sans le consentement des sujets ; il ajoute qu'elle est indivisible et donc, qu'elle est absolue ; elle est un impératif de l'existence de l'Etat, et elle est perpétuelle ce qui signifie qu'elle demeure même si le roi meurt. [...]
[...] On peut étendre ce principe qui a beaucoup de conséquences : Si le roi ne peut choisir son successeur, il ne peut abdiquer, car tant qu'il n'est pas mort, on ne peut pas connaître l'ordre véritable de la succession. Il faut attendre la mort du roi pour connaître la succession. Dans les faits, cela se fera en 1525 : le Parlement de Paris qui est le gardien des Lois fondamentales du royaume, va faire savoir à François 1er qui songeait à abdiquer au profit de son fils, qu'il ne peut le faire. Le roi ne peut pas adopter d'étranger à la famille. Le roi n'a pas le droit de créer des successeurs par la légitimation d'enfants naturels. [...]
[...] Le roi gouverne par conseil. Cette monarchie absolue se fait par conseil : cette tradition du conseil est assez ancienne : le conseil fait parti des devoirs que doit le vassal à son seigneur. Le suzerain peut demander conseil à ses vassaux, mais aussi à tous ses sujets. Cela s'exprime à travers une institution qui va se développer au 14e : les Etats Généraux qui regroupent les 3 ordres (clergé, noblesse et Tiers Etat). Le roi s'adresse à ces Etats Généraux pour demander de l'argent notamment lors de la Guerre de Cent Ans. [...]
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