Sciences politiques, Réforme Agraire, Méditerranée, Corinthe et Carthage, conquêtes romaines, Tiberius Tiberius, Gracchus
Plutarque, l'auteur du texte, est très éloigné des faits : il écrit au second siècle, sur des faits qui ont eu lieu 200 ans auparavant. Appien est aussi un auteur grec du second siècle.
La loi agraire est une cassure dans la classe politique entre les optimates et les populares. L'action des Gracques va tout changer. Cependant, il faut souligner l'aspect tardif des documents : on a rien gardé de ces réformes. Si Plutarque est assez enthousiaste sur l'action des Gracques, Appien est plus mesuré voire péjoratif. En 133, Rome a conquis toute l'Italie et a commencé les conquêtes autour de la Méditerranée : Corinthe et Carthage sont conquise. Toute la Méditerranée Occidentale est conquise et les armées se dirigent vers l'Orient. Il y a un enrichissement des plus riches tandis que les plus pauvres venus des terres voient leurs terres en friche, concurrencés par la main d'œuvre servile : ces paysans vont émigrer à Rome. La loi agraire n'est pas une crise agricole : il n'y a pas de problème alimentaire mais c'est une crise agraire, c'est-à-dire une crise de la distribution des terres.
[...] La première commission est composée des deux frères Gracque et du beau-père de Tiberius : on crie à l'affaire familiale. Elle peut expulser, mener en justice et redistribuer les terres aux citoyens pauvres sous des lots de 30 jugères soit des lots suffisants pour vivre. Ce sont des lots inaliénables : ils ne peuvent pas vendre ces lots. Cela permet d'empêcher les riches de racheter les terres des pauvres, comme ils avaient pu le faire dans les lois agraires précédentes. [...]
[...] Appien est aussi un auteur grec du second siècle. La loi agraire est une cassure dans la classe politique entre les optimates et les populares. L'action des Gracques va tout changer. Cependant, il faut souligner l'aspect tardif des documents : on a rien gardé de ces réformes. Si Plutarque est assez enthousiaste sur l'action des Gracques, Appien est plus mesuré voire péjoratif. En 133, Rome a conquis toute l'Italie et a commencé les conquêtes autour de la Méditerranée : Corinthe et Carthage sont conquise. [...]
[...] Comment la loi agraire essaie-t-elle de résoudre la crise agraire ? I. Les raisons de la loi Lors des conquêtes romaines, les romains ont l'habitude de vendre les de ces terres, et de garder à peu près pour l'ager publicus : ce sont des terres qui reviennent à l'Etat. Ces terres sont utilisées par l'Etat comme bon lui semble : l'Etat peut l'utiliser pour fonder des cités, il peut le vendre, et peut le gérer en permettant à ceux l'acceptent de défricher ces terres de s'en occuper en échange d'un vectigal. [...]
[...] Il s'agit de sauver leur nom, l'Etat et Rome II. Le contenu de la loi La Loi Tiberius vise à reprendre une partie de l'ager publicus usurpé par les citoyens riches. Cette loi va fixer une limite de possession de 500 jugères (125 ha) de terres publiques pour les grands propriétaires. La loi autorise des dépassements familiaux de 125 jugères par enfants dans la limite de quatre. En somme, les grands propriétaires peuvent avoir un maximum de 1000 jugères, soit 250 ha : il s'agit de limiter les terres usurpées tout en en reprenant. [...]
[...] Les riches expliquent que cela serait rompre avec la coutume. De plus, les riches ont peur d'être déclassés socialement : ces terres, déclarées au censeur, risqueraient, en disparaissant, de faire changer de classes sociales. Il y a une haine viscérale envers Tiberius, lequel risque de déshonorer certaines familles. De plus, la loi risque de mécontenter les alliés italiens : ceux-ci, qui avaient alors le droit d'utiliser l'ager publicus, ne veulent pas voir ces terres attribuées aux pauvres romains, et donc en perdre l'usufruit. [...]
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