Première Guerre mondiale, années 1950, rationalisation, industrialisation, lutte ouvrière, crise, travail ouvrier, travail industriel, invention du rendement, pouvoir d'achat, progrès matériels, psychologie sociale, ouvrier de masse
On assiste à un gonflement des effectifs sans précédent entre 1906 et 1931. Il y a 7.000.000 d'ouvriers en 1931 (c'est le même chiffre en 1954). Le secteur secondaire (industriel) constitue 29,3 % de la population active en 1946 et 33,8 % en 1954. Cette augmentation se fait parallèlement à une décrue du monde rural. La population urbaine l'emporte pour la 1re fois au recensement de 1931 avec 51,2 % de la population qui réside en ville.
[...] Rationalisation à la française 1. Le dualisme français persévère. Les établissements employant plus de 500 salariés croissent lentement (passent de de la population active employée dans l'industrie en 1926 à en 1954), mais le nombre de salariés dans les grandes entreprises employant plus de 1000 personnes varie peu : signe de la stabilité de la grande usine 2. Les mutations structurelles du travail industriel La Grande Guerre a eu des effets décisifs sur la taille des usines, comme sur les modes d'organisations du travail, sur la production de masse en série et sur la rationalisation notamment dans les industries métallurgiques et mécaniques. [...]
[...] L'accès aux biens de consommation est encore limité ex : des ménages ouvriers possèdent une voiture. La durée du travail se réduit, la journée de 8 h (1919 a eu une application assez lente, mais ce sont vraiment les congés payés (1936) qui sont le changement essentiel. La semaine de 40 h réduit la durée globale du travail, mais la réalité est moins favorable : à partir de 1937, son application a été limitée, supprimée par le régime de Vichy dès 1940. [...]
[...] Le salaire à la tâche n'apparaît plus satisfaisant, mais le travail à la prime permet la garantie d'un salaire minimum en fonction du temps consacré au travail. Exemple : Le système de Bedeaux décompose le travail en points minute (une quantité de travail devant être fourni en une minute). II. L'apogée d'un style de vie dans les 1950's La situation dans les années 1950 n'est pas différente des années 1920 pour les ouvriers. On a un accès au loisir assez important et une introduction des prestations directes (allocations familiales par ex). A. De lents progrès matériels I. [...]
[...] Au sein de la banlieue, on va avoir un sentiment d'exclusion et de mise aux marges de la ville engendrant à son tour une conscience locale en particulier sous l'influence du PCF qui s'y implante à partir de la fin des 1920's et s'y enracine dès les élections municipales de 1935. Ainsi, les banlieues sont un élément central de la sociabilité ouvrière. La crise du logement cette vie de banlieue va connaître une crise. La surpopulation est une donnée constante malgré les programmes sociaux d'après 1918. Au début des années des ménages ouvriers, enquêtes à Paris et en région Parisienne disposent de moins de 10 min 2 s/personnes et de moins de 6 min 2 s/p. [...]
[...] Une évolution du pouvoir d'achat - Une évolution contrastée du niveau de vie. En 1952, le pouvoir d'achat est plus élevé que 1914, mais il y a une forte inflation qui tend à brouiller les cartes phases de baisse : - 1914-1918 - 1923-1935 - 1937- 1944 l'ouvrier qui n'est pas au chômage et qui est qualifié s'en sort plutôt bien tandis que les fonctionnaires eux ont plus de mal. La montée du PA fin des années 1940 et au début des années 1950 s'appuie sur la hausse de la durée du travail, la revalorisation des heures supplémentaires, les prestations sociales. [...]
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