Rapports entre bourgeoisie et classes populaires, révolution industrielle, condition ouvrière, prolétariat, changements sociaux, Karl Marx, paternalisme, livret ouvrier, Second Empire, sécurité sociale, cités ouvrières, canuts lyonnais, Napoléon III
Jusque dans les années 1850, la "condition ouvrière" n'est pas homogène. Le mouvement éducatif sous la IIIe République permettra le développement de cette conscience de classe et qui va donner lieu à une organisation du prolétariat. L'influence de Marx se fera sentir seulement à la fin du XIXe. L'idéologie ouvrière se trouve modifiée au milieu du XIXe. Jusqu'au milieu du XIXe, le prolétariat soutient les révolutions et le discours sur la liberté, moteur de changements sociaux. Les ouvriers ont donc participé aux deux révolutions de 1830 et 1848 en pensant qu'il y aurait de vrais changements politiques. Ils ont à chaque fois été déçus.
[...] En 1945 la sécurité sociale fait son apparition. Le paternalisme se traduit par des actions sociales sur le terrain : éducation, soins médicaux, éducation sociale et moralisatrice Concernant l'épargne, les bourgeois ont l'idée qu'il faut faire des économies. L'ouvrier qui épargne s'assure de garanties en cas de maladie ou de chômage. L'épargne est également l'accès possible à la propriété. La Caisse d'épargne, créée à l'origine pour les ouvriers en 1818, a beaucoup de succès. Il gagne d'autres couches de population. [...]
[...] Les rapports entre bourgeoisie et classes populaires lors de la révolution industrielle Jusque dans les années 1850, la « condition ouvrière » n'est pas homogène. Le mouvement éducatif sous la IIIe République permettra le développement de cette conscience de classe et qui va donner lieu à une organisation du prolétariat. L'influence de Marx se fera sentir seulement à la fin du XIXe. L'idéologie ouvrière se trouve modifiée au milieu du XIXe. Jusqu'au milieu du XIXe, le prolétariat soutient les révolutions et le discours sur la liberté, moteur de changements sociaux. [...]
[...] La violence ouvrière se traduit également par des manifestations pendant la révolution de 1830 et de 1848. La violence ouvrière traduit l'aspiration à un changement dans la vie politique. Les grèves sont des supports de développement de la violence (ex. : insurrection des canuts lyonnais). La réponse du pouvoir politique est ferme. Casimir Perier disait « il faut que les ouvriers sachent bien qu'il n'y a de remède pour eux que dans la patience et la résignation ». Cela ne pouvait qu'attiser les passions des ouvriers. [...]
[...] Elles sont souvent réprimées par l'armée. En 1864, la grève devient licite et elles deviennent beaucoup plus nombreuses. La répression est violente et il y a des morts. Il y a des actions volontairement violentes contre les machines utilisées. Ce mouvement apparaît en Grande-Bretagne sous le nom de luddisme (du nom de l'ouvrier Ludd, qui avait cassé le métier à tisser sur lequel il travaillait). Les ouvriers s'attaquent à leurs machines parce qu'ils y voient la cause du chômage et des salaires très bas. [...]
[...] La bourgeoisie a un discours ambigu : compatissante, mais méfiante. II. Une classe ouvrière solidaire Le monde ouvrier est partagé entre la nécessite de s'organiser et l'envie de se révolter. La solidarité se manifeste à travers l'organisation de société de secours mutuels qui sont très surveillés. Elles ne doivent pas compter plus de cent adhérents. Les sociétés se transforment vite en organisme de résistance, car une partie des cotisations est souvent conservée pour les grèves ou en cas de chômage. [...]
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