Indépendance de l’Inde, fin de la domination européenne, avènement d’un monde plus complexe, guerre d’Algérie, anticolonialisme, ONU
L'affaiblissement des puissances coloniales européennes, consécutifs à la Seconde Guerre mondiale accélère la vague d'émancipation des peuples colonisés dont les premiers signes remontaient à l'entre-deux-guerres. Les vieilles puissances coloniales (France, Royaume-Uni, Belgique…) n'ont plus les moyens financiers, ni le crédit moral (pas de crédibilité) pour entretenir des empires gigantesques et lointains. Le nouveau rapport de force mondial est d'ailleurs favorable à cette émancipation : les Etats-Unis (ancienne colonie anglaise) et l'Union Soviétique sont anticolonialistes. Enfin, l'ONU nouvellement créée est aussi favorable à l'émancipation des peuples. La vague de décolonisation balaie alors le monde d'Asie en Afrique.
[...] Les Algériens d'aujourd'hui n'ont pas connus la guerre (les jeunes), mais la mémoire est transmise (par l'école) d'une certaine façon : haine entretenue (Bouteflika réclame que la France reconnaisse qu'il y a eu un génocide en Algérie et veut cinq milliards d'euros). Cette mémoire a été portée en France : Mémoire conflictuelle entretenue. Une fois l'indépendance acquise, ces nouveaux pays connaissent des lendemains qui déchantent. Ils cumulent de lourds handicaps issus ou pas de la colonisation et ils essayent, difficilement, de s'organiser dans un tiers monde qui a bien du mal à faire entendre sa voix. [...]
[...] Le front de libération national organise toute une série d'attentats contre les européens et font sept morts. La France réagit par une répression violente et féroce (des centaines de morts). Elle est organisée par l'armée et par les milices de pieds noirs Une guerre qui ne dit pas son nom Sur le terrain, l'armée française a le dessus. En 1957, les parachutistes du général Massu remportent la bataille d'Alger. Pour l'armée, il est important de ne pas perdre la guerre, depuis l'humiliation de 1940 (Allemands) et celle de 1954 à Diên Bien Phu. [...]
[...] Celui-ci accepte de revenir au pouvoir, mais à condition de changer la constitution. La cinquième République est née. Il organise les élections, Coty s'efface et De Gaulle est élu. Il part en Algérie et promet l'égalité des droits. C'est le plan de Constantine qui prévoit l'entretient et la modernisation du pays, mais cela ne suffit pas, car le FLN veut l'indépendance. L'armée française organise un putsch en avril 1961 (putsch des généraux), mais une grande partie de l'armée en Algérie ne suit pas les putschistes et celui-ci échoue trois jours plus tard. [...]
[...] La vague de décolonisation balaie alors le monde d'Asie en Afrique. En quoi l'indépendance de l'Inde, puis celle de l'Algérie marque-t-elle la fin de la domination européenne et l'avènement d'un monde plus complexe ? I. La fin de l'empire des Indes 1. Une situation complexe et tendue depuis le début de la seconde Guerre Mondiale L'Inde constitue, dans la seconde Guerre Mondiale, un enjeu géostratégique majeur. Linde est détenue par les Anglais, mais les Japonais sont à côté, en Birmanie. [...]
[...] La partition sanglante et les conséquences aujourd'hui encore La partition de l'Inde entraine le déplacement de 10 à 15 millions de personnes, principalement dans la région du Penjab. Les Hindous en territoire musulman (Pakistan) fuient vers l'Union Indienne et inversement, les musulmans qui se trouvent en territoire Indien fuient vers le territoire Pakistanais. L'indépendance et la partition s'accompagnent de très graves violences qui font 500.000 morts (les émeutes). Les deux communautés se défendent. Jinnah avait dit qu'il y avait deux choses qui unissaient les deux communautés : L'occupation Britannique et la volonté de s'en débarrasser. [...]
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