1815, révolution, redécoupage territorial, Congrès de Vienne, Napoléon
Le 6 avril 1814, Napoléon Ier abdique et se voit contraint de partir pour l'Ile d'Elbe. Cet évènement marque un tournant dans l'histoire de l'Europe, car le dernier représentant de l'héritage révolutionnaire en Europe est battu et perd le pouvoir. La Révolution de 1789 et l'œuvre de Napoléon Bonaparte ont radicalement fait évoluer les sociétés et la culture européenne. Les idéaux libéraux de liberté, de droits de l'Homme et d'affirmation des peuples et de leur volonté ont eu le temps de se diffuser sur l'ensemble du continent. Ils ont généré une prise de conscience par les populations européennes de leur droit à participer à la vie politique à travers la représentation, et de ce fait leur droit de faire entendre leur volonté
[...] Cela se traduit dès 1815 par l'épisode des Cents Jours et le retour de Napoléon au pouvoir du 20 mars au 18 juin (Waterloo). L'Europe de 1815 est, dans son essence, vouée à l'échec ; elle est menacée dès la vague révolutionnaire de 1830, et surtout par le printemps des peuples de 1848, où les revendications nationales populaires refont surface. Bibliographie - David Colon, L'histoire du XIXe siècle en fiches. - René Rémond, Introduction à l'histoire de notre temps, Le XIXe siècle. - Serge Berstein et Pierre Milza, Histoire du XIXe siècle. - Encyclopeadia universalis. [...]
[...] En quoi l'Europe de 1815 peut être présentée comme une prison des peuples ? Le 6 avril 1814, Napoléon Ier abdique et se voit contraint de partir pour l'Ile d'Elbe. Cet évènement marque un tournant dans l'histoire de l'Europe, car le dernier représentant de l'héritage révolutionnaire en Europe est battu et perd le pouvoir. La révolution de 1789 et l'œuvre de Napoléon Bonaparte ont radicalement fait évoluer les sociétés et la culture européenne. Les idéaux libéraux de liberté, de droits de l'Homme et d'affirmation des peuples et de leur volonté ont eu le temps de se diffuser sur l'ensemble du continent. [...]
[...] Le Tsar Alexandre II est sans doute le souverain qui veut obtenir le plus grand nombre de territoires pour étendre son influence en Europe occidentale et sur les peuples orthodoxes des Balkans, qui créent déjà des tensions étant donné que l'Autriche veut elle aussi y accroitre son influence. Il trouve également un intérêt économique dans le contrôle des détroits Bosphore et Dardanelles. La Russie finit par obtenir la Finlande cédée par la Suède, le duché de Varsovie, et la Bessarabie qui appartenait à l'Empire Ottoman. [...]
[...] La décision d'aller à Vienne annonce donc le caractère de décisions qui vont être prises, en faveur d'une contre réforme. Après le rétablissement des souverains légitimes dans les pays où ils ont perdu le pouvoir, on assiste au retour de Louis XVIII en France, les plus grands se réunissent à Vienne. Klemens Von Metternich est présent pour l'Autriche et à ses côtés le Tsar Alexandre II, le Lord Castlereagh puis du Duc de Wellington pour l'Angleterre et Talleyrand, ministre des affaires étrangères français. [...]
[...] La religion pouvant être pour certain un aspect important de l'identité nationale, qui définit les valeurs d'une population, il est évident que cela provoque un malaise parmi les catholiques Belges. Metternich dit de l'Italie qu'elle n'est qu'une expression géographique ; en effet, l'Italie n'est pas encore unifiée (1861), et le Congrès de Vienne ne permet pas d'avancée en ce sens, bien au contraire. Le peuple italien se trouve sous le contrôle de nombreux souverains, avec le Royaume des Deux- Siciles, le royaume de Piémont, les Etats de l'Eglise mais c'est en réalité l'Autriche qui contrôle une grande partie de son territoire. [...]
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