Projets réalisés lors de la Commune, conseil général de la Commune, comité de salut public, blanquistes, jacobins, républicains modérés, Louise Michel, manifeste du 23 mars 1871, Déclaration au peuple français du 19 avril 1871, Proudhon
Le conseil général de la Commune comporte 90 membres répartis en 9 commissions : militaire, sûreté générale, finances, subsistances (approvisionnement de Paris), travail et industrie (idées socialistes du droit au travail), services publics, enseignement (mise au point d'un projet d'instruction laïque, obligatoire, gratuite), relations extérieures (diplomatie, relations avec les autres communes) et la justice. Ce sont de petits ministères.
[...] La garde est composée soldats. Par ailleurs la justice connaît également quelques nouveautés : elle est gratuite, les juges sont élus (juge citoyen). On crée également au sein du conseil général de la commune un jury d'accusation. S'agissant de l'administration, on voit apparaître des réformes ponctuelles, des compagnies d'ambulances et des sociétés de bienfaisance réunies en une seule institution. Concernant l'enseignement, plusieurs nouveautés apparaissent lors de cet épisode de la Commune : formation morale, création d'une société de l'éducation qui doit promouvoir le dialogue parent/enseignant, fermeture des écoles privées religieuses au nom de la laïcité de l'enseignement et dans le cadre de la mise en place de l'école laïque, gratuite, obligatoire et intégrale (complétée par une formation professionnelle). [...]
[...] - Projet d'organisation du travail des femmes. - Interdiction des retenues sur salaire. - Adoption du drapeau rouge. - Nouveau calendrier (repart à 1792), réactivation du calendrier révolutionnaire. - Idée d'une généralisation des coopératives ouvrières avec des dirigeants élus par les membres des coopératives. Ces mesures sont prises dans un contexte de tensions politiques. Cela culmine dans l'affrontement militaire entre les fédérés et Versailles. [...]
[...] Il serait déféré devant un jury d'accusation, et deviendra otage du peuple parisien. Pour chaque exécution d'un fédéré, il y aura l'exécution de trois otages. Cette mesure a été utilisée au moment de la chute de la Commune. - Séparation de l'Église et de l'État, confiscation des biens des congrégations religieuses. - Annulation des loyers impayés. - Restitution des objets déposés au Mont-de-piété. - Prononciation de la réquisition des locaux non occupés pour les sans- logis. - Politique d'auto gestion des ateliers. [...]
[...] - Des membres de l'Internationale. - Une femme : Louise Michel (la vierge rouge) qui sera déportée en Nouvelle-Calédonie. Les projets et l'idéologie de ces différentes institutions sont exprimés dans trois textes publiés entre mars et avril 1871. D'une part le Manifeste proclamé le 23 mars 1871, qui présente le projet politique de la Commune. Il s'agit de « faire naître un contrat entre les différentes villes autonomes pour faire cesser l'antagonisme des classes et assurer l'égalité sociale » (inspiration de Proudhon, mutualisme et villes autonomes). [...]
[...] Les membres sont élus par les chefs des commissions. Il n'y a pas de commission législative. Le pouvoir législatif appartient à la Commune (au conseil) qui discute et vote. Il y a une confusion des pouvoirs. À la fin de la Commune, un comité de salut public est créé et destiné à combattre les attaques de Versailles. Il dispose des pouvoirs étendus pour surveiller les autres commissions. Sa composition et sa mission suscitent de violentes critiques (il rappelle celui de Robespierre de 1793). [...]
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