Seconde Guerre mondiale, solidarité européenne, commission européenne, Brexit, EURATOM, CECA, CEE Communauté Economique Européenne, France, Allemagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Luxembourg, Royaume-Uni, Irlande, Danemark, Grèce, Espagne, Portugal, Autriche, Finlande, Suède, Estonie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Slovaquie, Slovénie, Malte, Chypre, Hongrie, Croatie, politique, économie
Le projet européen est relancé après la Seconde Guerre mondiale dans le but d'éviter que le monde puisse à nouveau connaître conflit d'une telle ampleur. En effet, les conséquences terribles de la Seconde Guerre mondiale poussent les leaders de cette période à s'engager dans un processus de construction d'une solidarité européenne afin d'unifier les pays européens. Cependant, peu à peu, ce projet de construction européenne servira également à compenser le déclin des anciennes puissances coloniales.
[...] En effet, c'est à cette période que la construction européenne est relancée sous l'impulsion du français Jacques Dehors, ancien ministre de l'économie et des finances et qui deviendra le président de la Commission européenne de 1895 à 1995. Cette relance se traduit par la signature de l'acte unique européen en 1986 puis du traité de Maastricht en 1992. Ce dernier marque la naissance de l'Union européenne. Il prévoit l'achèvement du marché commun, la création de l'union monétaire qui sera effective en 1999 et s'accompagne d'un renforcement de la coopération entre les états membres notamment en matière de justice, de santé et d'environnement. [...]
[...] En effet, la coopération est ainsi jugée insuffisante en matière militaire et sociale, mais en même temps le renforcement de l'intégration européenne inquiète et génère des crispations identitaires. Le 2e problème est l'extension géographique de l'Union européenne. Il se pose dans le cas des régions périphériques à l'est de l'Europe. Peu à peu, le projet européen a pris une place grandissante dans la vie de chacun des états membres, mais il est toutefois encore loin d'être achevé. Le dernier demi-siècle constitue donc indiscutablement une période de déclassement pour l'Europe qui n'est plus dominante dans le monde aujourd'hui. [...]
[...] Le débat sur la poursuite du processus de construction européenne et plus d'actualité que jamais, notamment avec le Brexit qui désigne le processus de sortie démarré par le Royaume-Uni en 2016 après le référendum du 23 juin dans lequel les Britanniques ont voté favorablement à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Ce scénario de sortie fait craindre à certains de voir d'autres nations suivre les pas du Royaume-Uni et de vouloir quitter à leur tour l'Union européenne. Cette crainte est également nourrie par la poussée des mouvements identitaires et nationalistes dans certains états membres de l'Union européenne. Mais il s'agit désormais pour les Européennes de sortir définitivement du XXe siècle et d'imaginer le XXIe siècle afin de faire disparaître les débats présents depuis le début de cette construction européenne. [...]
[...] Un projet à inventer au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : la solidarité européenne Le projet européen est relancé après la Seconde Guerre mondiale dans le but d'éviter que le monde puisse à nouveau connaître conflit d'une telle ampleur. En effet, les conséquences terribles de la Seconde Guerre mondiale poussent les leaders de cette période à s'engager dans un processus de construction d'une solidarité européenne afin d'unifier les pays européens. Cependant, peu à peu, ce projet de construction européenne servira également à compenser le déclin des anciennes puissances coloniales. [...]
[...] Le phénomène majeur de ces dernières années est l'extension à l'est de l'Union européenne suite à l'effondrement du Rideau de fer, ainsi l'Union européenne tend de plus en plus à se superposer au continent européen. II. Des problèmes en suspens Le premier problème est l'extension des prérogatives communes. À cet égard, il existe depuis le début un fort antagonisme entre fédéralistes et unionistes. Les fédéralistes souhaitent que s'effectue un transfert de souveraineté des états membres vers l'Union. Les unionistes souhaitent au contraire que les états gardent leur souveraineté. [...]
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