Processus des indépendances africaines, indépendance économique, Joseph Kasa Wubu, Albert Kalonji, Gizenga, général Massu, Ferhat Abbas, Algérie, Congo, ONU Organisation des Nations Unies, organisation de l'unité africaine, politique
Le processus des indépendances s'accélère au début des années 1960. En 1962, il reste des territoires non décolonisés (possessions portugaises : Angola, Mozambique, Érythrée, Guinée Bissau, ancien Sahara espagnol et Comores). Le nationalisme algérien s'intensifie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 8 mai 1945, alors que l'Europe fête sa victoire, manifestations qui éclatent à l'est du pays dans le département de Constantine.
[...] Les indépendances difficiles A. Le cas de l'Algérie Le nationalisme algérien s'intensifie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le 8 mai 1945, alors que l'Europe fête sa victoire, des manifestations éclatent à l'est du pays dans le département de Constantine. Ces manifestations se transforment en émeutes et sont réprimées par les autorités françaises. Elles réprimandent ceux qui radicalisent le nationalisme algérien. En 1954, un groupe de nationalistes algériens va se détacher du Mouvement pour la Transmission des Libertés démocratiques (groupe nationaliste) de Messali Hadj pour former le FLN en 1954. [...]
[...] Parmi les facteurs externes, implication de différentes puissances occidentales et notamment la Belgique qui envoie des troupes pour protéger ses ressortissants au moment de la partition en trois du Congo. Les dirigeants demandent l'aide de l'ONU, mais pas de réaction concrète. Lumumba se tourne vers l'URSS. Les Occidentaux font pression pour renvoyer les Soviétiques et Lumumba est chassé lorsque Mobutu lui prend le pouvoir avec l'aide du bloc de l'ouest. On demande l'indépendance du Gizenga en 1971. La crise est complexe, car c'est dû à des facteurs internes et externes. [...]
[...] Il y a aussi des différences économiques. Le groupe de Casablanca est un marché commun (suppression de barrières commerciales, monnaie commune). Le groupe de Monrovia avec le libre-échange (abaissement des barrières commerciales). Enfin, il y a des différences politiques. Le groupe de Casablanca signifie citoyenneté africaine commune, soutien des États africains dans le cadre de l'indépendance et un non-alignement en politique extérieure. Le groupe Monrovia signifie le respect strict de la souveraineté nationale, les États n'interviennent pas dans le règlement des conflits qui doit être pris en compte par l'ONU, la neutralité et coopération avec les puissances coloniales. [...]
[...] Le gouvernement construit des HLM pour accueillir les rapatriés. Il y a la création d'un ministère aux rapatriés. Il y a également l'évolution de la législation pour établir et définir le statut de rapatrié. Un décret de 1962 offre des possibilités aux harkis de rester dans l'armée, on insiste pour qu'ils restent en Algérie, réintègrent la vie civile et obtiennent des primes d'aide à l'insertion. Certains conservent leurs emplois pendant 6 mois puis beaucoup reviennent en France dans des camps (c'est le cas des Harkis). [...]
[...] À l'époque, on ne parle pas de guerre, mais d'opérations de maintien d'ordre. La réaction du gouvernement français entraîne une réaction du FLN. En 1956, il organise un Congrès secret lors duquel il prépare la « Plateforme de Soummam » (un projet d'action économique et militaire). En 1956, mise en place du Comité de Libération Algérienne et le Comité de Coordination et d'Exécution Politique. Ce dernier devient un gouvernement provisoire en 1958 (GPRA dont le siège se trouve en Égypte au Caire). [...]
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