L'Europe dépend de l'économie et des capitaux des USA ; tant que l'économie américaine va bien, l'Europe va bien. Mais le 24 octobre 1929 c'est le crac boursier qui inaugure une période de crise aux USA, puis en Europe ; on craint un retour des conflits politiques.
Le système de sécurité s'effondre dans les années 1920. Faillite de la sécurité collective de la SDN, basée sur le désarmement. Le premier échec intervenant en 1931, l'invasion de la Mandchourie par le Japon, inaugure tout une série de questionnement. Faillite également du système d'équilibre mise en place à Locarno, en Europe.
Résultat de la remise en cause des démocraties par les régimes totalitaires, contestés à l'intérieur comme à l'extérieur. De la politique allemande, appelé comme Chancelier en 1933, Hitler applique une prise de pouvoir dans la légalité. Elle va ainsi provoquer une montée des tensions jusqu'en 1939.
[...] Encore en dessous, les pays slaves à l'Est de l'Europe, considérés comme des protectorats ; avec une terreur, un asservissement des populations. Le cas de la France est assez particulier, elle est coupée en deux parties : Nord-Ouest et littoral Atlantique occupé ; et la zone Sud sous gouvernement français avec Pétain. Problématiques de la collaboration La collaboration varie selon le degré d'occupation allemande. Problème de rapports vainqueurs/vaincus ; occupant/occupés. Pour le gouvernement de Vichy, la collaboration est un choix qui procède d'une analyse de la défaite de juin 1940. [...]
[...] Pacte signé par Ribbentrop et Molotov, ministres des affaires étrangères allemand et soviétique. Pour Hitler et Staline, la signature de ce pacte de non-agression s'explique par des choix tactiques : Staline sait à quel point Hitler fait du communisme son principal ennemi, et à quel point il méprise les peuples slaves ; il sait très bien qu'il y aura un affrontement avec l'Allemagne un jour, mais il veut gagner du temps pour reconstituer son armée, et profiter le plus possible de cet accord. [...]
[...] Le principal pays concerné, la Tchécoslovaquie, n'y assiste pas. Chamberlain et Daladier cèdent, ils acceptent l'annexion des Sudètes. C'est un désastre diplomatique absolu pour les démocraties. Le démembrement de la Tchécoslovaquie se poursuit : la Pologne en profite pour annexer le territoire du Teschen ; la Hongrie annexe le sud de la Slovaquie. Le 15 mars 1939 dernier coup, les troupes allemandes envahissent la Tchécoslovaquie, toute sa partie ouest autour de Prague, Hitler impose un protectorat, créé un Etat satellite, l'Etat slovaque, et accepte que l'Ukraine soit annexée par la Hongrie. [...]
[...] Mécaniquement, la production chute avec ces faillites ; et à partir de là, les prix remontent puisque l'offre a diminué, et la prospérité revient. L'épisode a alors assaini le système : les entreprises ayant fait faillite étaient les moins bien armées face à la crise, les plus vieillissantes, les inutiles dont il fallait se débarrasser. Ce type de raisonnement ne laisse pas la place aux Etats pour intervenir. Ils n'interviennent que pour accélérer le processus : en réduisant les salaires, en incitant à la baisse de production. [...]
[...] Le totalitarisme à l'épreuve de l'histoire Un produit idéologique de la guerre froide En 1951, Hannah Arendt, contexte de guerre froide. Elle minimise l'absolue singularité du Nazisme. Un concept simplificateur Le totalitarisme confond la forme et le contenu Description de l'Etat totalitaire par ses manifestations et pas par son origine, il s'attache sur les aspects formels du régime. Il est ainsi possible de faire des rapprochements sur les moyens d'entretenir et de contrôler les partis. C'est un contexte descriptif, mais ne permet pas un discours explicatif. [...]
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