1789 pose une société dans laquelle le pouvoir politique se devait d'être soumis au droit (constitution écrite, séparation des pouvoirs). C'est la réalisation matérielle de l'esprit des Lumières, l'affirmation d'une société devant reposer sur l'affirmation de droits et libertés attachés à la substance même de l'histoire, à l'individu. C'est la rupture absolue avec l'Ancien Régime dans lequel les sujets étaient divisés en trois castes et intégrés dans une caste qui produisait un groupe. C'est la construction d'une société dont les axes sont la liberté, l'égalité juridique et la propriété privée.
1789 marque aussi le début de la révolution industrielle (construction, évolution des modes de production) qui aboutit à un nouveau système politique et économique puisqu'elle est la conséquence de l'industrialisation, qui est la résultante de la machine à vapeur (nouvelle source d'énergie). Cela aura deux conséquences sur le corps social : d'une part une nouvelle organisation du travail (passe de l'atelier à l'usine, ce qui va favoriser l'urbanisme), d'autre part le développement de la machine (développement de nouveaux acteurs économiques : banque, finance, crédit).
[...] En partant de là, il se positionne dans une critique rationnelle du droit naturel. Pour lui, l'être humain est égoïste, il ne cherche que son intérêt personnel. Au-delà de ce constat existe l'intérêt du groupe, qui est constitué de la somme des intérêts individuels. En faisant le bonheur de chacun, le gouvernement construit une société du bonheur, c'est-à-dire une société où le plus grand nombre sera heureux. L'action politique doit donc porter sur le bonheur égoïste de l'individu. Mais comment faire ? [...]
[...] St SIMON est un réformateur pacifiste qui a une vision positive de la société industrielle contrairement à MARX et TOCQUEVILLE. Cependant, si le processus historique, politique et économique conduit à l'avènement d'une société industrielle perçue comme positive, St SIMON va s'inquiéter de l'avenir moral de cette société. B. St SIMON et la révélation d'un nouveau christianisme St SIMON réintègre la religion dans le politique, car pour lui la modernité risque de remettre en cause la morale. Une société de consommation, de facilité est une société qui risque de remettre en cause l'importance de Dieu. [...]
[...] De là, Emmanuel SIEYES va être porté par le système, et du fait de ses réflexions il va se retrouver à la tribune, au bâtiment du jeu de pomme, à l'instant où Louis XVI semble remettre en cause les États généraux. Il donnera naissance au serment des États généraux qui se proclament assemblée nationale, qui donnera naissance à la constitution de 91 et à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. L'abbé SIEYES joue un rôle politique de premier ordre dans le déclenchement de la révolution de 1789. [...]
[...] Ces éléments sont le moteur de la remise en cause de la liberté, et conduisent de ce fait les peuples à être oppressés. Les remèdes aux maladies de la démocratie égalitaire Si selon De TOCQUEVILLE il était vain de lutter contre l'avènement de la démocratie égalitaire, il faut pour compenser ces déviances faire sortir la liberté du sein de la société démocratique. Pour se faire, De TOCQUEVILLE propose de s'appuyer sur les individus et pas sur l'état, car ils ont génétiquement une tendance à l'hégémonie. [...]
[...] Il était profondément choqué par le traitement brutal réservé aux prisonniers. Il imaginera alors un projet de prison modèle (maison de la santé) PANOPTICUM En 1794 le gouvernement sera intéressé par sa proposition, mais faute de moyens, le gouvernement arrêtera le projet. BENTHAM contribuera à la création de l'University Collège où il enseignera un peu (il ira jusqu'à se faire momifier dans les murs de l'université). BENTHAM fut le père d'un courant de pensée politique et philosophique. On lui doit notamment la démocratisation du système britannique. [...]
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