En novembre 1988, George Bush remporte l'élection présidentielle. Il a surtout insisté sur les succès des années passées. C'est normal pour un vice-président qui aspire au poste suprême. Contrairement à d'autres, il n'a pas eu à prendre ses distances à l'égard du président sortant, puisqu'il est son successeur désigné, son héritier naturel. Les demi-échecs, Bush les attribue, bien évidemment, au Congrès où, depuis 1986, les démocrates détiennent la majorité des sièges dans les deux assemblées.
[...] La présidence de George Bush aux États-Unis (1988-1992) I. Un Président héritier de problèmes passés A. Le poids de la dette qui devient inquiétant B. Le budget: dilemme entre équilibre et nécessité face aux problèmes internes C. La crise financière II. Un Président face à des problèmes nouveaux et des critiques sur les réponses proposées A. Une présidence davantage orientée vers l'extérieur B. De nouvelles politiques proposées, souvent mal comprises C. [...]
[...] En 1991, après la guerre, l'ONU déclenche un embargo sur la production pétrolière irakienne, au profit des autres producteurs (depuis 1996 cependant, l'Irak est autorisé, pour des raisons humanitaires, à vendre pour 2 milliards de dollars de pétrole tous les 6 mois, afin d'acheter des vivres et des médicaments, l'argent de la vente étant déposé sur un compte sous séquestre, une partie de cette somme devant être utilisée pour indemniser les victimes de la guerre de 1991). De même est adoptée une résolution qui interdit à l'Irak de disposer de missiles d'une portée supérieure à 150 kilomètres, d'armes chimiques, biologiques et bactériologiques. La guerre du Golfe a souligné en fait la prédominance diplomatique, militaire, technologique et médiatique des États-Unis. [...]
[...] La crise financière C. Une crise financière inquiétante A partir de 1982, de nombreux produits financiers apparaissent aux États- Unis, inaugurant par la même un mouvement qui va peu à peu s'étendre dans le monde, le "big bang" financier. Mais les nouveaux moyens d'action accordés aux banques et aux caisses d'épargne poussent certaines d'entre elles à suivre une politique aventureuse, qui entraîne un accroissement spectaculaire du nombre des faillites? De plus, les modalités d'assurance des dépôts mises en place par l'État fédéral constituent une incitation très grande à la prise de risques par les institutions financières, qui peuvent en quelque sorte jouer les fonds d'assurance, puisque les déposants sont indemnisés en cas de faillite. [...]
[...] Quant aux faillites bancaires, alors que leur nombre s'est situé à 6 par an en moyenne entre la fin de la 2nde guerre mondiale et 1980, avec un sommet de 17 en 1976, les chiffres atteints pendant les années 1980 parlent d'eux- mêmes: 10 en en en en en en 1988. Le nombre d'institutions à problème s'élève à 10% du total en 1989. II. Un Président face à des problèmes nouveaux et des critiques sur les réponses proposées A. Une présidence davantage orientée vers l'extérieur Le déclenchement de la guerre du Golfe Dans la nuit du 2 août 1990,plusieurs centaines de chars irakiens envahissent la frontière du Koweït. [...]
[...] L'idée de départ de cette publication est de faire le point sur un éventuel déclin des États-Unis. En effet, au cours de la décennie 1980, de nombreux économistes et hommes politiques en viennent à croire que les problèmes de l'économie, à savoir principalement la croissance lente, les déficits publics et commerciaux et la perte de compétitivité, ébranlent la prééminence mondiale des États-Unis et mettent en danger le niveau de vie de leurs enfants. En fait, les origines de cette faiblesse économique se situent dans les structures politiques et sociales et leurs valeurs qui sont au centre de la démocratie américaine; ils en concluent alors que, à moins d'abandonner leurs institutions et croyances centrales, les États- Unis sont condamnés à décliner. [...]
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