Ordre mondial, Première guerre mondiale, Léon Bourgeois, Société des Nations, conférence de la paix à Paris, Seconde guerre mondiale, solidarisme, Traité de Versailles, sécurité collective, relations internationales, forum international, pacte Briand-Kellog, Nations unies
Ce document permet d'analyser et d'étudier les premières tentatives de construction d'un nouvel ordre mondial à la suite de la Première guerre mondiale. Le texte évoque principalement la trajectoire de la Société des Nations. La SDN pose les fondements d'une coopération internationale malgré un bilan en demi-teinte.
[...] Pendant la guerre elle-même, on promeut de nouvelles orientations pour les relations internationales. Des associations se constituent pour préparer l'après-guerre : En Angleterre, par exemple, la "Ligue of Nation's Society", la ligue des Société des Nations, se constitue au Printemps 1915 et réfléchit à comment organiser les relations internationales une fois qu'on serait sorties de la guerre. Aux USA, alors qu'ils ne sont pas en guerre, il y a une préoccupation importante pour la guerre Européenne dans l'opinion américain. On voit naître en Janvier 1915, une ligue pour assurer la paix. [...]
[...] Dans les années 1930, en Europe, arrivent de nouveaux développements. L'arrivée des Nazis en Allemagne va aboutir à une sortie de la SDN de l'Allemagne en 1933 et effective en 1935. L'ALlemagne développe une nouvelle politique extérieure d'expanisisonimes basée sur la notion d'espace vital pour la nation allemande. C'est une politique de réarmement, de remilitarisation. L'Italie, membre de la SDN, va, sous le régime fasciste de Mussolini, également faire une action contraire aux principes. L'Italie continue sa visée coloniale en visant un État qui est membre de la SDN : l'Ethiopie. [...]
[...] Les mesures ne sont que individuelles. Tout ça aboutit à un rapprochement entre l'Allemagne et l'Italie en 1936. L'Italie se retire de la SDN en 1937. Le problème est donc de savoir à quoi sert la SDN dans cette période ? En 1936-1937, elle peut encore être vu comme un recours, notamment dans le cadre de la guerre d'Espagne. L'Espagne, qui est une république, demande l'aide à la SDN contre l'aide apportée par l'Allemagne et l'Italie à Franco. Il n'y a pas de réactions verticales. [...]
[...] Les italiens font partie des parties importantes de la négociation mais sont quand même à un niveau moindre que les autres. Ils veulent un certain nombre d'avantages territoriaux et certains de ces souhaits sont pris en compte par les autres mais pas tous. Cette victoire italienne va être frustrée par le fait que toutes leurs conquestes n'aboutissent pas. Chacun des grands arrive donc dans la négociation avec ses propres objectifs. Certains de ces objectifs n'ont rien à voir avec l'idée d'assurer un nouveau système et de faire en sorte que les relations soient vraiment d'un nouvel ordre. [...]
[...] Ces principes sont une critique de ce qui existaient et dominaient avant. Cela reprend des critiques très anciennes car on a vu qu'au 18e, la façon dont les choses s'organisent entre les grande monarchies européennes étaient déjà critiqués par les penseurs des philosophes des Lumières : Il y a le refus de la diplomatie secrète. Le secret est une partie fondamentale des relations entre Etats. Le secret, ici, qui est discuté est le secret qui pouvait entourer la conclusion même d'alliances entre les Etats. Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. [...]
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