L'Europe de 1914 est organisée et divisée sur le plan géopolitique et géostratégique par un système d'alliances militaires antagonistes qui structure deux camps rivaux : d'une part la Triplice ou Triple Alliance qui réunit les empires centraux (Empire allemand et Autriche-Hongrie)
et d'autre part, la Triple Entente qui regroupe le Royaume-Uni, la France et la Russie tsariste. Dans un climat de tensions nationalistes exacerbées, l'assassinat de l'archiduc héritier d'Autriche-Hongrie à Sarajevo le 28 juin 1914, est le facteur déclenchant de l'engrenage des alliances militaires. La mobilisation militaire se réalise dans un contexte de consensus et de patriotisme qui s'expriment par l'union des forces politiques dans des gouvernements d'Union sacrée. Partout on espère une guerre courte, mais ces espoirs sont rapidement déçus et le conflit s'enlise et se transforme en une guerre d'usure.
[...] La république aurait, selon eux, porté à l'Allemagne, un coup de poignard dans le dos Conclusion : Lors de la Grande Guerre, la première guerre industrielle de l'histoire, les combattants sont confrontés à des formes de combats inédites, l'enfer de la guerre des tranchées et les assauts meurtriers et à une démultiplication de la puissance de feu sans symbolisée par les Orages d'acier les bombardements massifs. L'expérience combattante se traduit par une brutalisation des comportements lors de corps à corps sanglants nettoyage des tranchées et par l'utilisation d'armes inédites comme les gaz asphyxiants ou les lance- flammes qui donnent à ce conflit le caractère d'une guerre d'anéantissement. Premier conflit de l'âge industriel, la Grande Guerre marque un tournant à cause de la violence inouïe du champ de bataille. [...]
[...] Les combattants meurent alors brûlés vifs dans des souffrances atroces. Les hommes qui voient leurs camarades mourir dans ces conditions en gardent un profond traumatisme et ne peuvent que s'interroger sur une civilisation qui fait griller les hommes ! - Les soldats doivent supporter des conditions de vie inhumaines dans les tranchées : Les combattants de la Première Guerre sont confrontés à des conditions de survie auxquelles ils ne sont pas préparés ni physiquement ni psychologiquement. Les tranchées se transforment en fossés boueux, chaque pas est pénible, la boue est partout. [...]
[...] L'enlisement dans les tranchées : un nouveau théâtre d'affrontement. L'illusion d'une guerre courte vole en éclats dès les premiers combats de l'été 1914. Au mois d'août, les armées françaises doivent reculer face à la poussée de l'armée allemande qui parvient jusqu'à 40 kilomètres de Paris. Cependant, la contre-attaque menée par le général Joffre lors de la bataille de la Marne du 6 au 13 septembre, rendue célèbre par l'épisode des taxis de la Marne, arrête l'invasion et repousse les forces allemandes sur l'Aisne. [...]
[...] Mais c'est fini, car les trouffions Vont tous se mettre en grève. Car ça s'ra vot'tour, messieurs les gros, Montez sur le plateau. Car si vous voulez faire la guerre, Payez-la de votre peau. [...]
[...] Les autres étaient affectés dans des unités combattantes, mais le taux de mortalité était très différent dans l'infanterie ou dans l'artillerie. Dans l'armée française par exemple, la mortalité des fantassins, directement exposés au feu de l'ennemi, était très importante, supérieure à 22% des mobilisés alors que dans l'artillerie, la mortalité était de des mobilisés. B. Les gueules cassées témoins survivants de la boucherie. - Le nombre de soldats gravement blessés est immense, on compte plus de 8 millions d'hommes atteints de séquelles irréversibles dont la vie est à jamais bouleversée, invalides, mutilés, infirmes ou gazés Près d'un combattant sur deux a été blessé au moins une fois au cours du conflit, en France combattants rentrent atrocement défigurés. [...]
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