Le post-colonialisme est un courant interdisciplinaire qui se veut une critique du colonialisme et de l'impérialisme, des discours sur les colonies par les colonisateurs, et du savoir acquis sur ces colonies (discours et savoirs considérés comme des instruments du pouvoir). Intérêt pour la construction des identités. Le post-colonialisme renouvelle l'historiographie de l'Empire britannique, mais est critiqué par certains historiens pour sa tendance à l'anachronisme (...)
[...] Les sociétés missionnaires s'enfoncent dans les forêts, tandis que les administrateurs restent dans les villes : les sociétés possèdent bien souvent plus d'informations que le ministère des Colonies. Proximité des intérêts des missions et des sociétés de géographie : exemple : David Livingston, missionnaire envoyé par la London Missionary Society fait davantage pour les explorations en Afrique que pour la conversion des Africains. A partir du milieu du XIXe, les missionnaires adoptent de plus en plus des positions favorables à l'Empire et aux annexions de nouveaux territoires, car ils y voient le moyen de protéger les communautés de missionnaires et de convertis et le travail que ces derniers ont accompli. [...]
[...] ) permettaient aux Européens d'imposer leur supériorité sur les sociétés colonisées. Deux questionnements successifs. Fin des années 1970, renversant l'ancien récit héroïque qui proclamait la gloire des révolutions scientifiques européennes et les bienfaits de leur transmission aux peuples colonisés, de nombreux travaux ont montré comment la science à participé à la construction de l'Empire et a accompagné l'enracinement de la domination anglaise sur le monde. Des historiens ont aussi remarqué que la colonisation avait contribué à l'évolution des sciences dans la métropole, et que les scientifiques s'étaient servis de l'impérialisme pour soutenir leur discipline. [...]
[...] Genre et Empire Clare Midgley Gender et Imperialism distingue 6 principaux domaines de recherche : les femmes européennes et l'impérialisme ; l'impact de l'Empire sur les femmes en GB ; l'expérience des femmes colonisées ; la masculinité et l'Empire ; la sexualité et l'EMpire ; et enfin le genre dans l'analyse du discours colonial. F. Religion et Empire De grandes sociétés missionnaires naissent à la fin du XVIIIe et au début du XIXe et vont contribuer à l'expansion de l'Empire britannique ou du moins participer à l'influence britannique dans le monde. A partir des années 1780, l'action des missionnaires est de plus en plus liée à la lutte contre l'esclavage (incompatible avec la chrétienté). Par exemple en Jamaïque, les discours des missionnaires vont s'opposer aux intérêts des planteurs. [...]
[...] Edney dans son ouvrage sur la cartographie de l'Inde. Pour gouverner un territoire, il faut le connaître. Les travaux des historiens sur la cartographie et la géographie ont oscillé entre 3 pôles : la domination du territoire par les colonisateurs, les zones de contact entre colonisateurs et colonisés, les aspirations scientifiques des colonisateurs. Dans un premier temps, les cartes des colonies ont été vues comme des instruments de pouvoir. La connaissance du territoire permettait de se l'approprier, symboliquement et matériellement. [...]
[...] La concurrence des puissances européennes conduit les missionnaires à choisir cette option, pour préserver une présence britannique qui s'est développée de manière informelle : la carte des missions britanniques ne correspond pas aux contours de l'empire formel. L'Église anglicane a joué un rôle clé dans l'éducation de la Nation et a enseigné la géographie des lieux saints, notamment celle de la Palestine. La Society for Promoting Christian Knowledge a publié des manuels de géographie et des atlas. [...]
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