Politiques coloniales britanniques, empire britannique, politique de colonisation, Amérique, Asie, Afrique, missionnaires, refus de l'assimilation, décentralisation, Royaume-Uni
L'empire britannique est une thalassocratie. Selon Robert Mackinder (1904), il existe deux types d'empires : les empires qui se fondent sur les mers et les océans et des empires qui se fondent sur une puissance continentale (Athènes/Sparte, Napoléon/ RU). Donc colonisation est fortement tributaire de ça : une partie des Indes, Ceylan, des îles des Antilles, Australie, tout un chapelet de stations (port où la marine peut stationner en toute tranquillité) : Gibraltar, Malte et plus tard Chypre, Sainte Hélène, le Cap, île de France (traité de 1815 mais occupation antérieure), Seychelles, Maldives.
Au début du programme, le roi d'Angleterre est en même temps duc de Hanovre (basse-Saxe aujourd'hui). La reine Victoria n'hérite pas du duché, car c'est la nièce du roi précédent. Le RU n'a donc pas de possessions continentales en Europe.
[...] Ces églises missionnaires sont en grande partie à l'origine de l'abolition de l'esclavage en 1833. Elles sont aussi à l'origine de l'abolition du sati, luttent contre la polygamie, contre le mariage trop jeune. Mais, traumatisés par la révolte des Cipayes, les Anglais n'osent pas légiférer contre ces coutumes. La classe politique Il y a un bipartisme conservateurs - libéraux. A partir de 1906 : on compte en plus le parti travailliste, puis se met en place un bipartisme conservateurs - travaillistes. [...]
[...] Il y a morts côté britannique. Cela amène à changer complètement de politique. L'East India Company implantée depuis le XVIIe dans la vallée du Gange perd son monopole, et la région passe sous l'administration directe de la Couronne (colonie et non plus protectorat). On évite toutes réformes des coutumes indiennes. Vanessa Caru : intervention sur le logement à bon marché pour les ouvriers en Bombay fin XIXe début XXe, il y avait des épidémies de choléra dans les années 1890 d'où les constructions de logements plus salubres par les Britanniques. [...]
[...] II/ Les acteurs Les acteurs gouvernementaux Le Secrétaire aux colonies est pendant longtemps dépendant du Home Office (ministère de l'intérieur), ce n'est pas un ministre de plein exercice. 1794-1854 : pas de changement mais ce secrétaire dépend désormais du War Office (ministère de la guerre) : création d'un ministère pour les colonies : le Colonial Office, avec une subdivision : l'India Office. Le Colonial Office est réputé comme ayant un faible prestige et peu d'importance. Tout change en 1815 avec Joseph Chamberlain à la tête d'un parti conservateur dissident nécessaire au maintien du pouvoir conservateur. [...]
[...] Un gouverneur général est nommé par le gouvernement britannique (un britannique), souvent un ancien ministre ou un futur premier ministre. Il est assisté de deux conseil locaux : pouvoir législatif et pouvoir exécutif. Mais dans les deux cas, ce sont des gens nommés par le gouverneur. La proportion d'indigènes varie : aucun en Australie et Nouvelle-Zélande, plus en Inde. En rapport avec la part britannique dans la population. Les chartered colonies Colonies à charte : un contrat qui donne à une société privée des droits et des devoirs vis-à-vis de l'Etat. [...]
[...] On peut aussi avoir un ministre indigène, mais alors les directeurs de cabinet sont britanniques . Indirect rule Il d'agit de déléguer le plus possible à des pouvoirs locaux, surtout au bas de l'échelle, les Britanniques gardant que le haut de la hiérarchie. Ex : lord Luggard, longtemps en poste en Inde, puis en Afrique : Kenya (colonie britannique sous administration directe) et Buganda (protectorat car désintérêt du RU). Luggard voit donc les inconvénients et les avantages d'un état où l'administration est massivement indigène. [...]
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