Cours ayant trait à l'histoire politique de la France de 1870 à 1997.
[...] Du côté de l'aile droite, on trouve les républicains sociaux. Pourtant l'UNR assume totalement les fonctions d'un parti d'autant que la droite s'est effondrée et que la gauche garde son identité : le gaullisme serait donc plutôt à droite. Ce mouvement-parti va d'ailleurs connaître les difficultés de tout parti présidentiel : il est difficile d'exister sans gêner le chef de l'Etat. Les députés gaullistes sont extrêmement disciplinés surnommés les godillots du général par l'opposition. A chacune des élections législatives, l'UNR est invitée à servir le pouvoir gaulliste : cas en 1962 (A.Malraux forme l'Union pour la République) ; en 1962, Pompidou constitue le Comité d'action pour la République. [...]
[...] Le nommer, c'est faire une concession envers les gaullistes. Mais dans son premier discours Valéry Giscard d'Estaing prône sa volonté de renouvellement et de changement : une politique nouvelle pour la France Il ne prononce ni le nom de son prédécesseur ni celui de De Gaulle. Sur 16 ministres dans le gouvernement Chirac il n'y a que 5 gaullistes. Il va aussi nommer Poniatowski Ministre de l'intérieur avec le titre de Ministre d'Etat (et va donc jouer le rôle de vice PM, ce qui gène Chirac). [...]
[...] On note une baisse des attentats. Le FLN semble bien moins tenir la population et on tente aussi de le couper de ses bases extérieures. On a installé la ligne Maurice (du nom du ministre de la défense du gouvernement Maunoury) à la frontière tunisienne mais la guerre devient de plus en plus coûteuse. On va alors requérir aux prêts américains avec l'envoie de Monnet aux EU. 81/143 Une fracture se produit dans l'opinion publique : il se dessine de plus en plus un front de refus qui condamne la torture et les exécutions sommaires sans jugement (intellectuels, universitaires, l'UNEF, les syndicalistes) parmi les revues Esprit, Les temps modernes de Sartre. [...]
[...] On trouve parmi personnel politique ancien avec Poincaré, Barthou, Leygues et des nouveaux avec des personnalités comme Tardieu, Laval ou encore Reynaud. Les démocrates chrétiens qui fondent en novembre 1924 le Parti Démocratique Populaire. Ils représentent l'aile gauche du catholicisme allant jusqu'à admettre la laïcité ; on les retrouve dans les rangs antifascistes. On trouve aussi La Jeune République crée en 1912 par Marc Sangnier aussi fondateur du Sillon, mouvement créé en 1894 qui défendait des positions de catholicisme social, condamné par Pie X en 1922. [...]
[...] Seul le PSU fait campagne sur les thèmes des Mai 68 et progresse de tandis que la FGDS et d'autres formations perdent des sièges. Le nouveau rassemblement gaulliste, l'Union de Défense de la République (UDR) a fait campagne sur la promesse de garantir l'ordre obtenant ainsi la majorité absolue avec l'appui de Républicains indépendants des sièges à l'Assemblée nationale). L'autorité du général de Gaulle a cependant été atteinte et il se sépare de Pompidou car ce dernier a pris une stature trop importante aux yeux du général (effets de la dyarchie). [...]
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