Civilisation, Amérique latine, points sociopolitiques, principes démocratiques, Seconde Guerre mondiale, systèmes électoraux, États-Unis, OEA Organisation des États Américains, Église, armée, Juan Domingo Perón, Eduardo Frei, Salvador Allende, alternance politique, démocratie, gouvernements latino-américains
Les principes démocratiques en Amérique latine après la Seconde Guerre mondiale restaient fragiles et rarement appliqués. En conséquence, les principaux problèmes sociaux, politiques, raciaux et la corruption n'ont pas pu être résolus. Les systèmes électoraux (municipaux, législatifs ou présidentiels) et leurs représentants respectifs ne correspondaient jamais aux aspirations de la population. Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, on a assisté à l'émergence de gouvernements prétendument démocratiques.
[...] Un autre problème était la disparition de l'alternance politique (binôme conservateur-libéral) dans les années 1950-60. La démocratie était compromise, car une démocratie nécessite au moins deux courants politiques différents. Les militaires prenaient de plus en plus de place, de manière radicale, dans les années 1970. En Colombie, jusqu'aux années 1970, il y avait encore une opposition entre libéraux et conservateurs, une conséquence directe de la présence constante du secteur oligarchique. Malgré les nombreux défis, de nouveaux partis politiques ont émergé. [...]
[...] Les mouvements syndicaux avaient perdu une grande partie de leur influence. À l'exception notable de l'Argentine, où le syndicat péroniste a joué un rôle crucial dans les années 50 et a continué à avoir un impact significatif dans les années 60, même après l'exil de Juan Domingo Perón. Ce syndicat a continué à promouvoir des projets sociaux et politiques et a joué un rôle central dans l'organisation des futurs mouvements guérilleros des années 60 et 70 en Argentine, marqués par l'implication des syndicats et des étudiants. [...]
[...] Tout gouvernement devait avoir l'appui de l'Église, qui détenait un immense pouvoir économique, avec une grande partie des terres latino-américaines en sa possession. Cependant, à partir de 1968, la situation a changé. Une conférence épiscopale organisée à Medellín (Colombie) a conduit, un an plus tard, à la formulation concrète de la théologie de la libération. En 1968, une révolution s'est produite au sein de l'Église, avec des prêtres pauvres vivant dans les banlieues qui ont critiqué les politiques des hautes autorités du Vatican, prônant un retour à l'Église primitive. [...]
[...] I-Les inégalités sociales et raciales En Amérique latine, les inégalités socioéconomiques et culturelles ont annulé le principe constitutionnel stipulant l'égalité juridique et politique entre les individus. C'est pourquoi, dans les années 1950, on pouvait déjà parler de deux mondes qui fusionnaient, mais s'opposaient : la couche supérieure et la couche inférieure. La séparation effective entre ces deux couches sociales est devenue de plus en plus importante, à mesure que s'imposait le principe de la lutte économique entre l'Est et l'Ouest. [...]
[...] Les Afro-Américains ont été exploités (comme à Cuba au XIXe siècle) et ont dû faire face à une discrimination raciale dans les Antilles, les Caraïbes ou au Pérou. De même, les populations autochtones d'Amérique centrale ont subi la politique des ladinos (latifundistes ayant un poids économique, juridique et politique important). II-Les gouvernements latino-américains arborant une "façade démocratique" En Amérique latine, la fonction présidentielle a souvent pris le pas sur les autres institutions de l'État, les pouvoirs accordés au président étant parfois exagérés. Les présidents pouvaient diriger le pays à leur guise. [...]
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