Le philhellénisme

Résumé du document

Ce document est une fiche de présentation du philhellénisme.
Le terme « Philhellénisme » est apparu au début du XIXe siècle. IL est formé à partir du préfixe « Phil », dérivé du Grec ancien et qui signifie « qui aime » et de l'adjectif « Hellène », qui sert à désigner le peuple grec. Le philhellénisme désigne un mouvement politique rassemblant artistes, hommes politiques et militaires qui ont soutenu les indépendantistes grecs au détriment de l'Empire Ottoman, lors du conflit qui aboutira à l'indépendance de la Grèce en 1830. Pour comprendre le mouvement Philhellène, il semble d'abord important de revenir sur les circonstances de l'indépendance grecque.
Seront étudiées également la participation des grands artistes de l'époque à ce mouvement, les différentes formes de leur engagement, et l'importance du philhellénisme non seulement dans l'histoire de la Grèce moderne, mais aussi dans celle des autres pays européens.

Extraits

[...] Que veux-tu ? Fleur, beau fruit, ou l'oiseau merveilleux ? - Ami, dit l'enfant grec, dit l'enfant aux yeux bleus, Je veux de la poudre et des balles. Victor HUGO (1802-1885) (Recueil : Les orientales) Enthousiasme En Grèce ! En Grèce ! adieu, vous tous ! il faut partir ! Qu'enfin, après le sang de ce peuple martyr, Le sang vil des bourreaux ruisselle ! En Grèce, ô mes amis ! [...]

[...] Le mouvement philhellène Extrait de la préface Hernani : Le romantisme tant de fois mal défini, n'est à tout prendre, et c'est là sa définition réelle, si l'on ne l'envisage que sous son côté militant, que le libéralisme en littérature [ . La liberté dans l'art, la liberté dans la société, voila le double but auquel doivent tendre d'un même pas tous les esprits conséquents et logiques [ . ] la liberté littéraire est fille de la liberté politique [ . Cette voix haute et puissante du peuple [ . [...]

[...] vengeance ! liberté ! Ce turban sur mon front ! ce sabre à mon côté ! Allons, ce cheval, qu'on le selle ! Quand partons-nous ? ce soir ! demain serait trop long. Des armes ! [...]

[...] Un navire, ou plutôt des ailes ! Menons quelques débris de nos vieux régiments, Et nous verrons soudain ces tigres ottomans Fuir avec des pieds de gazelles ! [ . ] Victor Hugo, Les Orientales De nombreux peintres font eux aussi de la Grèce le sujet de leurs œuvres. Ici sont présentés deux tableaux du peintre Eugène Delacroix : Il s'agit d'une allégorie représentant la défaite des insurgés grecs à Missolonghi tombée le 29 avril 1826 aux mains des Turcs. [...]

[...] Tout est désert. Mais non ; seul près des murs noircis, Un enfant aux yeux bleus, un enfant grec, assis, Courbait sa tête humiliée ; Il avait pour asile, il avait pour appui Une blanche aubépine, une fleur, comme lui Dans le grand ravage oubliée. [ ] Qui pourrait dissiper tes chagrins nébuleux? Est-ce d'avoir ce lys, bleu comme tes yeux bleus, Qui d'Iran borde le puits sombre ? Ou le fruit du tuba, de cet arbre si grand, Qu'un cheval au galop met, toujours en courant, Cent ans à sortir de son ombre ? [...]