Napoléon Ier les cent jours
Le 6 avril 1814, Napoléon I abdique : c'est la fin de l'Empire. La monarchie est rétablie et Louis XVIII monte sur le trône. Mais cette Première Restauration est un échec. Relégué sur l'île d'Elbe, Napoléon se sent vit à l'étroit. Vers le milieu du mois de février, l'ancien préfet Fleury de Chaboulon, arrive à Porto-Fejaro et fait un rapport à Napoléon ou il lui explique notamment que la réorganisation de l'armée par Louis XVIII mécontente une bonne partie de la population. Napoléon décide alors d'agir. Il finira par mourir sur l'ile de Saint-Hélène le 5 mai 1821.
[...] Napoléon forme son gouvernement en rappelant les anciens ministres tels que Fouché à la Police, Cambacérès à la Justice, Caulaincourt aux Affaires Etrangères . Le seul homme nouveau c'est Carnot qui est placé au ministère de l'Interieur pour satisfaire le parti républicain. B. L'Acte Additionnel aux Constitutions de l'Empire (22 avril 1815). Pour manifester l'orientation libérale qu'il compte désormais donner à l'Empire, Napoléon demande à un libéral, Benjamin Constant de rédiger une nouvelle Constitution le 22 avril 1815. Elle est surnommée la Benjamine, du nom de son auteur. [...]
[...] Quant aux libéraux, ils seraient plutôt favorables, mais la plupart d'entre eux sont déjà ralliés aux Bourbons et ne croient pas à la sincérité de Napoléon. L'indifférence de la Nation à l'égard du régime Napoléonien se traduit par la forte abstention lors du plébiscite million et demi de oui contre 4800 de non et 2 millions d'abstentions). Les résultats du plébiscite sont proclamés sur le Champ de Mai le 1er juin 1815. L'élection de la nouvelle Chambre illustre également cette méfiance vis-à-vis du régime. Les notables sont sceptiques et la Chambre élue est en majorité libérale. III : La septième coalition (1815). A. [...]
[...] Cette date marque la fin des Cent-Jours. Après l'abdication de l'Empereur, une commission de gouvernement dirigé par Fouché est mise en place. Napoléon se rend aux Anglais, qui décident de le déporter sur l'île Sainte-Hélène, au milieu de l'océan Atlantique. Il meurt 6 ans plus tard après son arrivée dans l'île, le 5 mai 1821. La conclusion : La Seconde Restauration ne va pas satisfaire la population qui va subir le poids d'un nouveau traité de Paris, bien plus sévère pour la France et qui va accepter difficilement le retour du roi. [...]
[...] La pluie empêche l'Empereur d'attaquer le 17 juin 1815 : la bataille s'engagera le lendemain. Napoléon ne peut déloger Wellington. Les troupes françaises, découragées par cet échec et par l'arrivée de Blücher alors qu'elles attendaient Grouchy, doivent reculer le 18 juin 1815. Cette défaite provoquera la chute de l'Empire Napoléonien. B. La chute de Napoléon. Après sa défaite à Waterloo le 18 juin 1815, Napoléon rentre à Paris. Napoléon I abdique une seconde fois le 22 juin 1815, en faveur de son fils, qu'il proclame sous le titre de Napoléon II, Empereur des Français. [...]
[...] En France, Napoléon arrive à Paris le 20 mars 1815 et réorganise l'armée. Il apprend que Louis XVIII s'est réfugié en Belgique : lieu où les armées ennemies se sont réunies. Napoléon décide d'abord d'écraser les Prussiens et les Anglais et ensuite d'en finir avec les Autrichiens et les Russes de l'autre côté du Rhin. Il décide de donner le titre de major général de l'armée à Soult, de confier le commandement de l'aile droite à Grouchy et de donner le commandement de l'aile gauche à Ney Le déroulement. [...]
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