Le paternalisme consiste pour l'employeur à prendre soin de ses employés pour que ceux-ci soient le plus productifs possibles et le plus fidèles à l'entreprise.
Problématique : en quoi le paternalisme a-t-il transformé la condition ouvrière au XIXème siècle ? (...)
[...] Problématique : en quoi le paternalisme a-t-il transformé la condition ouvrière au XIXème siècle ? Le paternalisme, nécessaire évolution face à la crise Le patronage, mythe du patron bienfaiteur *Dès 1860, l'usine se développe sur la base de la structure de l'atelier avec patron bienfaiteur *Ex : à Noisiel, la famille Menier et la production de chocolat>vitrine du paternalisme axes du patronage : générosité chrétienne (que l'on retrouve chez les Harmel à Reims), inquiétudes suite à la crise sociale de 1848 (problème avec le développement du thème de la lutte des classes), souci gestionnaire d'accroissement des profits. [...]
[...] *Les ouvriers ne soutiennent plus le contrôle à plein temps qui est exercé sur eux, au travail, à la maison et dans les loisirs, ni le pillage de leur revenu. Le paternalisme combattu par les ouvriers car perçu comme un féodalisme moderne qui entretient une dépendance des personnes > théocratie capitaliste *D'où : évolution du paternaliste : concentration des investissements sociaux en direction des ouvriers qualifiés, location au lieu de la propriété du logement, éducation des épouses à l'économie domestique ainsi qu'à une propreté rigoureuse dans des écoles ménagères moyen détourné d'inculquer les normes de la discipline jusque dans la vie privée ouvrière. [...]
[...] *Le paternalisme a échoué car il constituait une intrusion difficile à supporter dans la vie des subordonnés. Il suscite inévitablement des réactions de rejet. Naissance de l'Etat providence comme suppléant aux défaillances du paternalisme *Fin de la bonne image du patron entraîne fin de l'usine providence donc mort du paternalisme et dvp de l'Etat providence qui intervient dans le domaine économique et social. *lois sur les libertés publiques renforcent l'union des ouvriers et limitent le paternalisme (liberté de réunion en 1881 et professionnelle en 1884 avec la loi Waldeck-Rousseau). [...]
[...] la fin du XIXe siècle, le paternalisme se répand et le projet social se généralise dans les usines de la révolution industrielle, mais l'organisation des syndicats fait pénétrer la lutte dans le monde ouvrier et pousse à la remise en cause du consensus. II) Une tendance dirigiste et autoritariste du patronat à l'égard des ouvriers un contrôle total du patronat sur les ouvriers *Rupture totale avec le patronage. Tous les secteurs de l'existence ouvrière sont pris en charge par le patron: habitations, écoles, commerces, hôpitaux. Le paternalisme se développe dans l'utopie urbaine et politique de la cité industrielle. *Isolement de l'usine à l'intérieur d'une ville artificielle (cf familistère de Guise)>urbanistique patronal. [...]
[...] Pour la retrouver et rendre le processus le plus productif possible, on déploie une stratégie cohérente d'encadrement idéologique de la main d'œuvre dans trois directions : -la division du personnel : on écarte la main d'oeuvre non qualifiée ou étrangère pour se rapprocher et distinguer les ouvriers de métier. Hiérarchisation de la chaîne de production, mise en place de contremaîtres, du principe d'autorité et de contrôle -la promotion sociale : multiplication des postes qualifiés d'entretien, d'employés et de contremaîtres> perspectives d'ascension sociale. Lutte contre la malfaçon, les retards et l'absentéisme (dvpt des amendes). L'ouvrier est privé des avantages des caisses de secours s'il fréquente des «mauvais lieux». [...]
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