En 1914, après un impressionnant mouvement d'expansion, le partage du monde est quasiment achevé. Les deux principales puissances coloniales, la Grande-Bretagne et la France, offrent un visage contrasté de la colonisation. Une fois la conquête achevée, il reste aux métropoles à administrer leurs Empires. Alors, deux politiques d'administration, symbole même de la différence entre les deux empires coloniaux, s'offrent à elles : l'association ou l'assimilation.
Comment expliquer les points communs et les différences entre les deux grands empires coloniaux ?
[...] Panorama des empires britannique et français en 1914 Introduction En 1914, après un impressionnant mouvement d'expansion, le partage du monde est quasiment achevé. L'ensemble des puissances européennes s'est lancé dans la conquête coloniale et se partage désormais une grande partie des autres continents. Les deux principales puissances coloniales, la Grande- Bretagne et la France, parties plus tôt que les autres pays européens dans l'aventure coloniale, offrent un visage contrasté de la colonisation. Une fois la conquête achevée, il reste aux métropoles à administrer leurs Empires. [...]
[...] Elles prennent part dans les colonies d'exploitation c'est-à-dire que la métropole encadre les autochtones dont une élite dépendante sert de relais aux métropolitains. Enfin, les protectorats comme la Tunisie ou le Maroc sont gérés par un résident général chargé de gérer uniquement la politique militaire et la politique extérieure, mais qui en réalité s'occupe aussi des affaires intérieures du pays. Conclusion On a souvent tendance à opposer les deux plus grands empires coloniaux, français et britannique, sur leur mode de gestion. La réalité est plus complexe et le pragmatisme prévaut bien souvent aux positions idéologiques. [...]
[...] L'Afrique noire se divise en deux parties : l'AOF millions d'habitants (Afrique Occidentale française) qui comporte le Sénégal, le Tchad, la Côte d'Ivoire, le Dahomey, la Guinée, la Mauritanie, le Mali, le Niger ; l'AEF (Afrique Equatoriale française) millions d'habitants dont le Gabon, la République centrafricaine. Cette expansion des deux empires ne s'est pas faite sans heurts, en particulier en Afrique. C'est le cas à Fachoda en 1898 qui est l'un des plus graves affrontements entre les Français et les Britanniques. [...]
[...] Ainsi, Jules Ferry dans son discours du 29 juillet 1885 explique qu'« il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures. Je répète qu'il y a pour les races supérieures un droit, parce qu'il y a un devoir pour elles. Elles ont le devoir de civiliser les races inférieures Un discours similaire est tenu outre-Manche par Joseph Chamberlain : Nous sommes une race maîtresse prédestinée par nos qualités aussi bien que par nos vertus à nous étendre dans le monde. Cette extension de la civilisation européenne, britannique ou française, s'accompagne d'une évangélisation des populations. [...]
[...] * Les facteurs économiques et financiers. L'industrie européenne a besoin de ressources qui se trouvent bien souvent dans les pays d'Afrique ou d'Asie (caoutchouc, coton, cuivre puis pétrole) et la consommation de masse qui se développe est friande de nouveaux produits (café, thé, cacao). De plus, les colonies servent de débouchés essentiels pour l'industrie des métropoles. Ainsi, comme le disait Jules Ferry, la politique coloniale est la fille de la politique industrielle Ainsi, l'exploitation des mines, le développement des chemins de fer entraînent une occupation territoriale de plus en plus poussée. [...]
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