Ouvriers en France, 1870-1968, Gérard Noiriel, France, monde ouvrier, industrialisation, classe ouvrière, république, Blum, première guerre mondial, parti communiste, parti politique, politique
"La France nouvelle est née en deux fois : le paysan est né de l'élan de la Révolution et de la guerre, de la vente des biens nationaux ; l'ouvrier est né en 1815 de l'élan industriel de la paix." Écrit l'historien Jules Michelet dans Histoire de la Révolution française. On retrouve une certaine particularité des ouvriers en France. L'industrialisation n'a pas été aussi rapide qu'en Grande Bretagne ou en Allemagne.
[...] Ce monde s'est constitué en classe et a pu se sentir délaissé ou peu accompagné. Le monde ouvrier va connaître un déclin du fait de la progressive désindustrialisation. [...]
[...] On retrouve une certaine particularité des ouvriers en France. L'industrialisation n'a pas été aussi rapide qu'en GB ou en Allemagne. La France qui en 1870 est principalement rurale ne trouve pas sa main d'œuvre dans les campagnes et ainsi on a recours à l'immigration. « L'élan industriel » comme dit Michelet favorise l'apparition de ces prolétaires (ceux qui n'ont que leurs mains, des personnes qui exécutent un travail manuel ou mécanique) qui vont avoir une place et rôle particulier dans la société Française au cours de cette période. [...]
[...] Les revendications et des intérêts communs qui tendent à unifier ce groupe En France contrairement aux voisins : c'est la manifestation qui prédomine c'est par le soulèvement du peuple que les choses peuvent évoluer et que les actions se font. Les ouvriers ont alors des intérêts communs, dans cette période la journée de 8h est la grande revendication. Presque idée que le sociale est en conflit avec la politique mais on voit que les politiques ont conscience de cela et essaye de faire face au problème. [...]
[...] Après la grande guerre le monde ouvrier la figure de la grande E se développe ouvriers chez Renault en 1914 et en 1930. Cependant la condition ouvrière devient une damnation. Les damnés ne sont plus les paysans mais sont aussi les ouvriers. Même si les rémunérations salaires progressent depuis la fin du 19ème siècle. Et elle continue dans cette période. Par les primes, un supplément de travaille, par des prestations sociales. Le salaire progresse de 12% à Paris (Entre 1919-1929). [...]
[...] Puis désenchantement de ce FP. Forme d'apogée, le monde ouvrier devient visible Mais les difficultés du Front populaire ne furent pas pour autant effacées. En effet, la France était dans une grave crise économique depuis 1931, et la politique économique du Front populaire ne parvint pas à relancer la production, la consommation, ni à réduire le chômage. Ainsi, la hausse des prix annula vite celle des salaires prévus par les accords Matignon. Ce fut une des causes de la chute du Front populaire, très vivement critiqué par la presse dès l'automne 1936 III) L'apogée de la classe et son déclin croissant (1936-1969) Noiriel nous dit que cette génération d'ouvriers est marquée par des luttes violentes : grèves 1936, La Résistance l'après-guerre et ses troubles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture