En février 1917 le Tsar est renversé et un gouvernement provisoire est mis en place dirigé par un menchévique Terensky. La guerre se poursuit et un certain nombre de libertés individuelles sont confirmées. Mais la Russie affronte des difficultés intérieures liées à la misère et à la guerre. C'est dans ce contexte qu'a lieu à Petrograd en octobre 1917 la révolution de professionnels, de techniciens menée par les bolcheviques qui après la prise de Petrograd prennent Moscou mais sans contrôler la Russie entière. Un soviet est mis en place présidé par Lénine qui prend immédiatement des décrets, les décrets du 26 octobre 1917 sur la terre qui affirment que la terre appartient à ceux qui la cultivent, la grande propriété est abolie et théoriquement la gestion des terres est donnée à des soviets de paysans mais qui ne sont dans la plupart des cas même pas mis en place. Les paysans sans terre se mettent à exploiter la terre que l'aristocratie, dont la plus grande partie a déjà quitté la Russie, a laissée.
En décembre 1917, l'armistice de Brest-Litovsk est signé et la fin des combats que Lénine avait promis est enfin arrivée. Au moment de l'armistice, la Russie est en partie occupée à l'Ouest et Lénine est alors obligé de reconnaître la perte de territoires, territoires qui donnent naissance à la Pologne. Les Etats baltes et la Finlande seront également créés au nom de revendications nationales mais ne verront vraiment le jour qu'après la guerre, en novembre 1918 lors de l'armistice.
[...] Joseph Djougachvili Staline est géorgien et est né en 1879 dans un milieu modeste, sa mère est institutrice et son père artisan. Sa mère rêve du séminaire pour Joseph. Très tôt Staline milite contre la Russie avec le nom de Loba ou l'Indomptable Il rentre au séminaire, mais en sera très tôt expulsé, car on découvre qu'il étudie la pensée marxiste. En 1912, il rentre dans le parti social-démocrate russe et il est nommé la même année au comité directeur. C'est un homme de terrain et il est emprisonné plusieurs fois en Sibérie. [...]
[...] Son frère était un anarchiste nihiliste et fût arrêté, emprisonné et exécuté à la suite d'un attentat. Le parti démocrate russe se lance dans une action révolutionnaire marxiste et Lénine anime la branche bolchevique qui souhaite la révolution immédiate contrairement aux mencheviks qui préfèrent les réformes. La scission entre ces deux tendances est confirmée à la conférence de Prague. Lénine l'homme de Iéna vit beaucoup à l'étranger. Il prend position en 1914 contre la guerre qui selon lui est une guerre impérialiste. [...]
[...] L'Etat bourgeois doit donc être détruit par une révolution prolétarienne et seule la violence peut le permettre. Lénine reconnaît cependant ce penchant oppresseur de l'Etat socialiste envers ses adversaires, mais il le justifie en disant que l'Etat socialiste représente la majorité prolétaire. Ce n'est que lorsqu'il n'y aura plus d'adversaires qu'il sera possible de passer à la phase de dépérissement de l'Etat car un homme nouveau aura été formé et il n'aura plus besoin d'Etat. La dictature du prolétariat est nécessaire pour y parvenir. [...]
[...] Les paysans sont obligés d'accepter le nouveau système collectif qui donne naissance aux kolkhozes, la résistance apparaît très difficile. En effet la liquidation physique fait son apparition dès 1930 et à partir de 1930- million de personnes sont déplacées en Sibérie. Les kolkhozes sont des coopératives agricoles d'une taille moyenne de 430 hectares. En 1928, il y a kolkhozes ce qui représente des foyers paysans et des surfaces ensemencées contre en 1932 ce qui représente des foyers paysans et des surfaces ensemencées. [...]
[...] Trotski est favorable à une poursuite du communisme de guerre tandis que Lénine est favorable à la mise en place d'une phase intermédiaire de retour à une exploitation de la terre privée, à un capitalisme de petite entreprise et à une ouverture sur l'extérieur. Boukharine est favorable à la reconstitution d'un groupe de koulaks pour assurer l'accumulation des capitaux nécessaires à l'industrialisation. Ces débats aboutissent à la NEP : Nouvelle Economie Politique. La Nouvelle Economie Politique - La thèse de Lénine l'emporte et il affirme que pour réponde aux difficultés il est nécessaire de revenir à une forme de capitalisme avec une introduction maximum de marchés et minimum de capitalistes. [...]
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