Histoire contemporaine, Amérique latine, colonisation européenne, révolutions latines, indépendance, Espagne, ordre colonial, Manuel Estrada Cabrera, République, guerres civiles, économie, panaméricanisme, ordre oligarchique
Le processus d'indépendance de l'Amérique latine est arrivé presque simultanément dans tous les pays. La faiblesse de l'Espagne suite à la guerre contre la France de Napoléon a entraîné la chute de l'Empire. Les élites latino-américaines se retrouvaient sans roi pour les dominer sur le continent. Une fois l'ordre colonial parti, l'Amérique latine a été face au défi de construire un nouvel ordre politique qu'elle n'avait pas préparé après la révolution. On note ici un processus inverse des révolutions française ou américaine où la préformation d'un nouvel ordre politique poussait à la chute de l'Ancien régime.
Les processus révolutionnaires en Amérique latine se sont déclenchés par la faiblesse de l'Espagne, pas par la présence d'un pouvoir alternatif qui fait pression. Il y a donc une période de guerre civile qui suit la révolution, car il n'existait pas de projet politique homogène et défini pour succéder à la colonisation.
[...] Phénomène d'urbanisation également, surtout dans les pays qui ont connu une forte croissance démographique (Chili, Argentine, Brésil), concentration de la population dans les capitales, qui deviennent les centres des activités bureaucratiques et commerciales. L'ordre oligarchique et le panaméricanisme 1880–1914 : âge d'or de la domination oligarchique en Amérique du Sud. Exercice direct du pouvoir des groupes liés aux activités d'exportation, éviction des caudillos. Ce type de régime s'inspire de la doctrine du positivisme, concept de politique scientifique Réformes éducatives, pratiques politiques particulières, rôle prépondérant de l'Etat pour permettre aux sociétés de se moderniser. [...]
[...] Entrée dans l'ère de la prospérité économique en 1880. Uruguay : difficultés liées à la géographie aussi, dernier pays à acquérir son indépendance (1828). Opposition colorados / blancos et domination militaire de 1876 à1890. Chili : cas intéressant car ne souffre pas des mêmes handicaps que les autres pays, concentration de la population dans la vallée centrale, homogénéité ethnique : sentiment d'appartenance à la communauté nationale, facilitation du processus de construction étatique. Régime politique centralisé : République de trente ans instaurée par les conservateurs en 1830, dont la figure marquante est Diego Portales, qui a fait du Chili une puissance régionale par la guerre. [...]
[...] Le contexte politique des pays a influencé leurs capacités à se développer économiquement et à attirer les investisseurs, Renforcement mutuel croissance économique - stabilité politique. Division internationale du travail, spécialisation des pays latino- américains selon leurs ressources marchés : produits agricoles, produits agricoles tropicaux, minerais. Schéma de dépendance vis-à-vis de la demande européenne car mono- exportation. Produits exportés : Argentine : viande, laine, céréales (blé et maïs). Brésil : culture du café, sucre de canne, tabac, cacao, caoutchouc. Colombie et Venezuela : culture du café. Equateur : cacao. Amérique Centrale : plantations de bananes. [...]
[...] L'Amérique latine en quête d'équilibre politique Années 1870 1880 : après les indépendances, processus de construction étatique chaotique, implantation du système de domination du caudillisme. N'ayant pas été des colonies de peuplement, les pays latino-américains connaissent de fortes inégalités rurales, où l'organisation socioéconomique est basée sur la possession de terres. Relations clientélistes entre les grands propriétaires et leurs métayers, relations personnalisées, verticales, et de dépendance mutuelle (besoin de main d'œuvre / protection). Les élites étaient toutes sous la coupe d'un caudillo local. Adoption de systèmes fédéraux pour ménager ces caudillos locaux, ce qui ne stabilise pas le régime. [...]
[...] Sous le Porfiriato, expansion de l'économie mexicaine + production de matières premières, ascension de l'industrie, biens d'équipement, +commerce extérieur, + recettes fiscales. A la fin du Porfiriato Mrds de pesos investis depuis l'étranger, surtout depuis les USA, dans les infrastructures, la banque, l'industrie Une fois que l'ordre permet le progrès, progrès (infrastructures de communication et croissance qui permettent le contrôle social) au service d'un pouvoir autoritaire le paradigme s'inverse. Ce progrès était dépendant des capitaux étrangers : l'ordre attirait les investisseurs + clientélisme. Le progrès économique a marginalisé une grande partie de la population et a créé des inégalités. [...]
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